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J’entends de drôles de choses à propos de l’auto-édition. C’est un milieu fermé où tout le monde se connait, c’est plein de complaisance, un indé n’égalera jamais les « vrais » auteurs, ceux qui ont un « vrai » éditeur. Vu le nombre de bouquins que j’ai lus estampillés « roman de l’année », je peux vous dire qu’Azel Bury n’a pas à rougir. C’est certainement l’une des plus belles plumes que j’ai eu la chance de croiser. Ceci dit, je ne veux pas déborder sur mon temps de parole…
Donc… Je vais vous dire ce qui a déjà été dit : nouvelle ou roman, Azel est toujours à l’aise. Elle assemble les mots pour ça sonne joli, que ça sonne juste, que ça fasse rire ou que ça émeuve.
Un texte d’Azel Bury, c’est comme un tour de magie. Vous comprenez, quand elle pose le dernier point, qu’elle vous a encore bien eus. On ne vous y prendra plus ? Bien sûr que si ! Vous attendez le prochain opus avec impatience.
La maison de poupées ne m’a pas déçue. J’y ai croisé Adriel (difficile de faire sans lui) et Dracula chez les SDF; j’y ai retrouvé de l’exotisme, comme toujours, de l’humour aussi, un second degré moins léger qu’il n’y parait. J’ai adoré Betty, en ouverture du recueil, C comme Corinne, Renaissance.
Une rue, des amoureux, un criminel, c’est comme ça avec Azel, qu’importe le flacon, on a toujours l’ivresse.
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