Avec La Maison Atlantique, Philippe Besson nous livre un huis-clos étouffant entre un fils et son père dans cette maison de vacances, théâtre de rancunes et de violences sourdes.
Jusqu'à l'été de ses dix-huit ans, tout le séparait de son père, un séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s'était surtout illustré par son absence. Alors quand père et fils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l'océan, l'occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancoeurs enfouies peuvent resurgir, le souvenir d'une disparue remonter à la surface. Et certaines retrouvailles, prendre des allures de vengeance en marche.
Avec La Maison Atlantique, Philippe Besson nous livre un huis-clos étouffant entre un fils et son père dans cette maison de vacances, théâtre de rancunes et de violences sourdes.
Avis en demi-teinte.
J'ai eu un peu de mal à accrocher en raison du rythme général. Dans cette histoire, le nom du narrateur n'est pas connu. Il est un jeune adulte qui a perdu sa mère. Cette dernière a eu le coeur brisé. Elle est morte en raison d'un chagrin d'amour. le père meurt quelques années plus tard.
Ce livre reste intéressant pour les thématiques soulevées comme celles des relations mère
-fils, père-fils ou encore l'infidélité. Dans son ensemble, ce roman reste léger, très filmique, et se lit divinement bien au bord de l'océan.
Encore une belle découverte avec cet écrit de Philippe Besson dont j'affectionne particulièrement les ouvrages.
Dans celui ci l'auteur nous parle d'une famille qui va droit a la destruction, souvenir d'une relation entre un père et son fils destructrice accentuée de secrets, de vérités caché, de mensonges et d'incompréhension.Souvenir d'une maison ou le père est absent et d' un deuil qui découlera sur une destruction familiale ou les transmissions laissent des traces.
Un huit clos difficile avec un texte brut comme Philippe Besson sait nous les livrer.
La perte d'un être cher, la rancune, l'innocence perdue et les souvenirs d'une maison face à l'océan sont les ingrédients majeur de cette tragédie.
Une maison de vacances.
Un père et son fils.
Entre eux, le fantôme de cette mère qui quelques années plus tôt a mis fin ces jours.
Dans la maison atlantique.
Monsieur Besson s'attaque cette fois à cette relation père / fils. A ces non dits. A ces rancoeurs. A cette dualité qui habite le fils, entre amour et dégoût.
Tragique. Complexe. Terrible et humain.
Toujours une réelle fascination pour les écrits de Philippe Besson. Ce live, une nouvelle fois, m'a captivé. Huis-clos terrible dans la langueur des mois de chaleur, le lecteur sait dés le départ qu'un drame va arriver. Sorte de tragédie grecque à la sauce Besson.
Dévoré en quelques heures. Les personnages et leurs tourments intérieurs sont encore une fois d'une réalité poignante. Avec cette maison en point de mire. Véritable mémoire de cette famille détruite. Point d'orgue d'une relation difficile d'amour , de haine. Une incompréhension.
Une réflexion intime, profonde sur le deuil, la transmission, les liens délicats qui unissent les êtres. Une histoire douloureuse.
Philippe Besson a encore frappé.
Dans mon mille.
Livre terrible ... Lu et donne par ma mère en me disant de lire et que c'est un peu mon histoire ...
Effectivement ... Un père atroce, une mère brisée par un pervers narcissique et un fils Homo ... Une maison au bord de la mer qui s'appelle Stella Maris (comme la nôtre au bord de la Méditerranée, oui c'est allé jusqu'à là) .... Hallucinant et terrible j'ai eu l'impression de lire ma jeunesse le décès de ma mère en moins .
Quelques passages agréables mais trop larmoyant et nombriliste. Dommage
3 semaines passées avec le narrateur, 3 semaines pendant lesquelles il se retrouve avec son père, 3 semaines pour faire le tour de leur relation, 3 semaines qui vont changé sa vie à tout jamais.
Mais ces 3 semaines ne m'ont pas vraiment passionnée, j'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage assez plaintif même s'il n'a pas été gâté par la vie entre une mère qui s'est effacée et un père absent.
Son histoire est assez banale, le lieu pas vraiment décrit, les personnages secondaires peu approfondis.
L'été, la mer, un lourd passif entre un fils presque adulte et son père, l'amour, la haine, la jalousie, le suicide, le meurtre. La peau bronzée, le sel, une limonade sur le port, des moments qui échappent à ceux qui les vivent...
Des phrases courtes et une tension qui monte inexorablement, un air de Sagan dans l'inéluctable catastrophe, dans la cruauté de ces 4 semaines, presque à huis clos, avec le soleil pour témoin.
Un chouette roman, court, chapitres brefs et phrases incisives, qui me réconcilie avec l'auteur qui m'avait un peu déçue avec "De là, on voit la mer"...J'ai passé un très bon moment !
Quand on contemple le tableau de Hopper qui sert de couverture à La maison atlantique, le roman de Philippe besson, on a immédiatement envie d’y aller, de se plonger dans ce bleu, dans tout ce bonheur calme qu’il inspire, de vivre ces moments de sérénité heureuse qu’on imagine. Oui, mais très rapidement on sent que ces moments heureux n’existent pas. Dans la maison atlantique, Il y a le narrateur, puis sa conquête d’un été, Agathe, puis Jérémie, il y a les voisins, Cécile et Raphaël, acteurs d’un drame dont ils n’ont pas encore conscience et surtout il y a le père. Si certain personnages ont un prénom, comme une personnalité bien déterminée dans le temps et dans l’intrigue, on ne saura jamais ceux du narrateur et de son père.
Il se présente comme « adolescent et orphelin ». Il est à cette période trouble de l’adolescence où tout est possible, où il n’y a pas de limite, tout est autorisé. Période surtout où les sentiments sont exacerbés, il y a peu de retenue, tout est noir ou blanc, rarement gris, on trouve peu d’excuses aux adultes que l’on ne veut pas comprendre et dont on n’accepte ni les failles ni les petites concessions, ni les défaites. Tout ce que veulent les adultes est ennuyeux, surtout en cette période de la vie où s’exacerbe le conflit parents enfants, dans tous les domaines, études, amours, projet de vie, tout peut devenir source d’affrontement. Au fil des pages, on comprend tout le ressenti de cet adolescent qui n’accepte pas la mort de sa mère, qui rejette d’un bloc ce père absent et égoïste, qui au fond de lui appelle une vengeance pour celle qu’il a aimé, celle qui l’a aimé.
Il évoque presque à chaque chapitre le drame à venir, on sent sa tristesse qui sourde, mais on a aussi l’impression étrange qu’il se pose en observateur parfois calculateur et manipulateur d’une lente descente vers le drame, vers la mort, vers on ne sait quoi. On sent au fil des pages la haine qui monte envers ce père à qui tout réussi, les conquêtes, la carrière d’avocat d’affaires, le plaisir de posséder, des biens, des femmes, et d’être quelqu’un, tout le contraire de notre narrateur. Il évoque ces moments où il aurait pu tout arrêter, il analyse parfois l’engrenage des évènements qui vont mener au drame, drame qu’il aide à cristalliser avec une froide maitrise, qu’il pousse à déclencher sans peut être en analyser toute la portée.
L’ écriture est intéressante, des chapitres particulièrement courts, introduits par une phrase, courte elle aussi, qui m’a fait penser au cold-opening des séries télé, où l’on en dit un peu mais pas trop sur ce qui va arriver dans le chapitre qui s’ouvre . Si ce n’est pas un coup de foudre, c’est en tout cas un livre que je n’ai plus lâché dès que je l’ai commencé, tant l’envie de comprendre, de savoir et d’aller au bout est là, portée par ces annonces successives d’un drame à venir, drame que l’on n’imagine pourtant pas à la mesure de ce qui nous attend.
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Dernière réaction par jourgetoux il y a 9 heures
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