Admirés pour leur décontraction, enviés pour la richesse de leur pays, les soldats américains sont fiers de défendre la liberté. Ils redonnent l'espoir aux Français. Mais l'arrivée des troupes s'accompagne de bombardements aériens dévastateurs. C'est de la barbarie, disent les uns. Ce sont des nécessités de guerre, répondent les autres. Quand le bombardement a manqué son but, les critiques apparaissent et la propagande ennemie les exploite.
Cet ouvrage traite également la question de l'AMGOT, cette tutelle que les Américains voulaient soi-disant imposer à la France. Le général de Gaulle comparait cette intention aux «rêves d'Alice au pays des merveilles». Les Américains avaient-ils réellement ce projet?
L'arrivée des alliés était synonyme du retour à la prospérité d'antan. Rien de spectaculaire ne se passe.
La décontraction des GI's, si sympathique au lendemain du débarquement, devient rapidement intolérable quand ils s'approprient le bien d'autrui sans aucune forme de politesse. Les soldats boivent trop d'alcool, ils commettent des méfaits.
Les Français reprochent aux Américains d'ignorer leur détresse, les soldats aimeraient un peu plus de reconnaissance pour le travail qu'ils effectuent. Mal aimés, ils ne se découragent pas: «Nous n'abandonnons jamais, nous mourons sur place», clament-ils.
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