La frontière entre la vie et la mort est peut-être plus trouble qu'il n'y paraît...
Une interpellation qui tourne au fiasco. Un officier admis à l'hôpital en urgence absolue. Pour le commandant Sharko, la lieutenant Lucie Henebelle et le reste de l'équipe, la déroute est totale. Violente. Mais la soif de justice est plus forte que jamais. Mis à l'écart le temps que l'IGPN tranche sur sa responsabilité, Sharko se lance alors dans des investigations en dehors de tout cadre légal. Une enquête dangereuse et éprouvante qui laissera des traces.
Du fin fond d'une abbaye ancestrale aux couloirs austères d'un hôpital psychiatrique, Sharko va être confronté à la folie et découvrir que lorsque la science ignore l'éthique, tout peut basculer.
Comment résumer sans dévoiler ? C'est un livre entre la vie et la mort. Entre la réalité et la fiction. Même si les antipodes se rapprochent, nous parcourons ces lignes avec effroi. Quel est la limite de l'éthique dans l'avancée médicale ? Aurez-vous cette réflexion de la définition de l'embryon dans le ventre de sa mère ? Merci à l'auteur pour toutes ces émotions.
J'ai voulu découvrir La Faille dont j'entendais de bonnes critiques et je dois dire que j'en ai eu pour mon argent.
Une nouvelle enquète de Sharko sans avoir lu les précédentes mais cela n'a pas amputer ma lecture, plusieurs indices sont révélés sur les autres romans mais sans géner celui ci.
Nous allons suivre un monde terrible, une frontière que certains étres humains franchissent, plongé dans la mort, dans le dark net, dans la résurection, les EMI....
lecture passionnante et terrrifiante a la fois.
Une course contre un tueur en série va réveler tout autre chose, un monde au dela du supportable.
La folie des hommes, l'avancée de la science dans des proportions plus que dépassées, des adeptes de sensations que l'on ne peut mème pas imaginer.
Tout cela nous embarque a cent a l'heure dans un suspens incroyable.
Et puis il y a l'équipe, les aléas du métier, les risques et le bout du tunnel...
Enfin tout ça pour vous dire que ce polar m'a scotché, m'a mise en questionnement , m'a mise en face d'une réalité sur la folie et la perversité humaine qu'il est bien possible que malheureusement cela existe dans notre société a plus ou moins grande échelle.
La faille :
Mon cerveau en a pris un coup!!
Suite à une intervention qui se passe mal ,un membre de l'équipe du commandant Sharko se retrouve entre la vie et la mort à l'hôpital .Responsable de son équipe ,la police des polices le suspend jusqu'à ce que l'enquête soit close mais Sharko ne peut en rester là ,par respect pour sa co-équipière ,il doit approfondir ses recherches qui vont l'amener à découvrir un monde noir que la mort fascine .Un polar efficace sur des sujets comme les expériences de mort imminente négatives ou de grossesse d'une mère en état de mort cérébrale qui donnent à réfléchir .
Je ne suis pas fan de F.Thilliez, dont j’avais lu un autre roman. En effet, ce qu’il écrit c’est du lourd!….il ne nous épargne rien, même les descriptions cadavériques.
Dans ce roman, l’enquête des policiers les conduit dans le milieu médical, celui qui est proche de la mort . L’auteur nous tient en haleine tout au long du roman avec cette enquête aux multiples facettes et la pression monte au fil des pages.
C’est un roman noir très noir, mais le plus étonnant c’est que cette fiction s’inspire d’évènements qui se sont réellement passés et le sujet traité ici l’est aussi dans la vraie vie, cela glace encore plus.
On m’a offert ce livre, mais je ne le regrette pas.
Pour cette nouvelle aventure de Sharko et de toute son équipe, nous sommes en novembre 2021, en fin d’épidémie mais encore sous la menace du COVID.
Une interpellation qui dérape et laisse un membre de l’équipe en état de mort cérébrale. Sharko écarté après cette bavure mais qui continue ses investigations. C’est en enquêtant pour comprendre qui est la victime anonyme de ce tueur nécrophile mort sous les roues d’un train alors qu’il tentait de l’arrêter que Skarko et son équipe vont être entrainés jusqu’aux limites du mal et bien au-delà de la mort. L’enfer et les bas-fonds obscurs de l’âme humaine les attendent.
De disparitions en trafics d’organes, de profanations de corps en tortures, Sharko va se retrouver à enquêter auprès de scientifiques qui travaillent sur le cerveau après la mort et découvrir de véritables fous jouant les docteurs Frankenstein. Au travers de cette enquête nous sommes plongés dans l’univers de l’EMI ( Expérience de Mort Imminente), à cela va s’ajouter une intrigue plus personnelle à l’équipe en lien avec son membre déclaré en état de mort cérébrale et avec la guerre juridique qui se déroule autour de lui pour qu’il ne soit pas débranché.
Tous les aspects liés à la mort sont ici traités, qu’advient-il de la conscience quand le cerveau s’arrête de fonctionner, qu’en est-il de l’éthique face aux cas complexes de patients en état de mort cérébrale ou coma dépassé ? Toutes ces questions d’actualité que l’on se pose sur la fin de vie et sur ce que le corps médical est autorisé à faire sur les personnes dans cette situation sont ici évoquées.
Dans cette nouvelle enquête, l’auteur ne ménage pas ses personnages qu’il va précipiter sur les rives de la mort et de l’enfer en plus de les fragiliser émotionnellement par le sort incertain d’un des leurs pour lequel ils doivent également se battre et rester soudés.
Comme toujours avec Franck Thilliez, cette fiction est parsemée d’éléments réels comme « Le scandale CDC » de l’Université Paris-Descartes ( transposé ici à l’Université Vésale) avec les conditions de conservation indignes des corps et organes humains confiés au Centre de Don des Corps ( CDC) révélé en novembre 2019 par « L’express ». Malheureusement, là encore, la réalité dépasse la fiction…
Une soif de justice plus forte que tout.
L’écriture Thilliez est décidément parfaitement adaptée au polar. Pas de temps mort. Le rythme est dynamique et constant. Clac, clac, clac et une idée. Clac, clac, clac et une image. Clac, clac, clac et avancée franche. On sait quand on entre dans le bouquin, mais on ne sait pas quand et comment on en ressort : si, quand on l’a lu.
Quelque soit le sujet traité par Franck Thilliez, la matière est là, les personnages animés, le décor familier. Bref, ça pourrait se passer dans notre coin, avec des connaissances à nous, sauf qu’il n’en est rien … la terreur est là, éprouvante et laissant des traces sur le cardiogramme du lecteur.
Pour « La faille » il a rappelé son équipe de la brigade criminelle pilotée par le bon vieux (et oui, il a vieillit, lui aussi) Sharko. Maintenant Audra Spick et Nicolas Bellanger sont en couple et Audra est déjà bien avancée dans sa grossesse. Dès les premières pages on est en planque pour débusquer un cinglé qui mutile, tue, enterre et déterre plusieurs fois ses victimes. La stratégie Sharko, observer, ne pas interpelé de suite le criminel. L’interpellation doit être faite avec tous les éléments permettant une arrestation en règle. Sauf que l’interpellation du tueur présumé, chez lui, tourne au fiasco total, emporte Audra en réanimation et, de fait, va mettre Sharko au placard. L’IGPN estime qu’il est responsable de toute cette déroute.
Lui va bien entendu et contre tout entendement, poursuivre en douce l’enquête. Ses investigations vont l’emmener dans un lieu épouvantable, un hôpital psychiatrique où l’éthique scientifique n’a que le nom et dont on aurait préféré ne même pas connaitre l’existence. Un de ces lieux dont Thilliez raffole car il sait à quel point il réveille tous les démons planqués dans notre inconscient. Des chirurgiens, des légistes ou d’immondes voyeurs, pour ne citer qu’eux, entrent dans la danse de ce monde perverti.
La spirale de tous les dangers est en place, l’effroi règne en maitre, les pépins de la vie privé de certains s’entremêlent avec ceux de l’enquête, mais rien n’y fait, on ne lâche pas le livre. On veut absolument savoir Qui Quoi Où Comment.
500 pages seront utiles pour s’en délivrer.
Plus les sujets sont sombres, plus il s’en sort haut-la-main. La barre est très haute, elle atteint des sommets puisque F. Thilliez s’attaque ici au sujet le plus énigmatique qu’il soit : la mort. La mort disséquée, imaginée, extrapolée, toujours de manière scientifique (et comme toujours de façon parfaitement accessible), et le résultat, même en plein été, sous 35° promet de vous glacer le sang. Sont abordées dans ce roman des questions que l’on évite habituellement de se poser à moins d’être féru de médecine, thanatopracteur de métier ou maladivement attiré par le morbide… Chaque lecteur de F.Thilliez reconnaîtra qu’il l’est un minimum! Qu’est-ce qui insuffle la vie ? Comment s’interrompe-t-elle lorsque la mort surgit? Où se situe la frontière entre la vie et la mort? L’esprit peut-il survivre à la chair ? Entre les lignes de ce roman, je lis cette phrase « il y a toujours pire que le pire », maxime qui convient parfaitement à l’auteur car chacun de ses livres surpasse en horreur le précédent, ce qui est pleinement extatique pour les fans (dont je fais partie)!
Cela commence par une interpellation qui tourne à la catastrophe, dans laquelle un des officiers de l’équipe Sharko est gravement blessé. Mis à l’écart le temps que l’on établisse son degré de responsabilité, Franck Sharko poursuit illégalement son enquête pour retrouver une jeune femme disparue depuis trois mois. Celle-ci est une artiste qui se passionne pour les représentations de la mort et qui a entrepris une quête obsessionnelle sur l’ultime passage de la vie à la mort. Un sujet aux frontière de la folie auquel Sharko va être confronté, non seulement dans son enquête mais également, pour lui et son équipe, de façon plus intime.
Outre la classique vieille abbaye et l’hopital psychiatrique, les lieux traversés par ce récit sont méticuleusement recherchés et décrits, notamment le musée des moulages de l’Hopital Saint-Louis à Paris, où l’on découvrira une collection de cires dermatologiques et le métier de céroplasticien… Non moins fascinant un centre de don d’organe et le laboratoire d’un expérimentateur inspiré de personnages ayant réellement existés. La note au lecteur en fin d’ouvrage (à lire en dernier bien sûr) finira de vous refroidir. Façon de parler bien sûr… Cela peut paraître grandiloquent mais c’est tellement bien mené et documenté que l’on ne peut qu’être poussé à réfléchir à de multiples questions, abordées avec intelligence et profondeur.
La thématique autour de la mort évoque tour à tour des questions scientifiques, juridiques, éthiques voire même philosophiques et artistiques, ce qui offre une palette dans le registre du macabre particulièrement développée. Je vous aurais prévenus, parfois on cherche l’oxygène ! Certaines questions sont pleinement d’actualité, le débat sur la fin de vie notamment, et dans ,un autre domaine le sujet brûlant qui concerne la sécurité et les forces de police. L’équipe de flics à laquelle on s’est attachée depuis de nombreux romans est (de nouveau) mise à mal : avec une tension psychologique qui monte crescendo dans le récit, et un final bouleversant, F.Thilliez torture une nouvelle fois ses personnages, et ravive d’anciennes blessures enfouies, mais c’est là une façon de leur conférer une belle humanité. Un récit à maints égards troublant et impressionnant. Assurément un de mes préférés.
Aïe, Aïe, Aïe, quelle histoire encore ! Franck Thilliez ne nous épargne décidément pas. Avec La Faille, il nous emmène sur les traces de la mort et explore le débat qui existe entre mort du corps et de l'esprit. Autrement dit où se situe la frontière entre la mort et la vie? Lorsqu'on est déclaré en mort cérébrale est-on vraiment mort ou notre esprit continue t il de vivre sans le corps ?
Vous l'aurez compris ce questionnement est abyssal comme la nouvelle enquête menée par Franck Sharko et Lucie Hennebelle. Enquête qui va les pousser à franchir de nouvelles barrières et qui va les impacter très personnellement.
Un nouveau roman à la hauteur des précédents qu'on regrette déjà d'avoir terminé.
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