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La disparition de Stephanie Mailer

Couverture du livre « La disparition de Stephanie Mailer » de Joel Dicker aux éditions Editions De Fallois
Résumé:

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Articles (1)

Avis (64)

  • Soyons clairs toute de suite : j’avais adoré le second livre de Joël Dicker, « La vérité sur Harry Quebert » ainsi que l’adaptation en série par Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dempsey, dans le rôle principal.

    Il y a quelque chose de spécial dans la plume de Joël Dicker qui me harponne dès...
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    Soyons clairs toute de suite : j’avais adoré le second livre de Joël Dicker, « La vérité sur Harry Quebert » ainsi que l’adaptation en série par Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dempsey, dans le rôle principal.

    Il y a quelque chose de spécial dans la plume de Joël Dicker qui me harponne dès les premières lignes et je ne sais pas expliquer pourquoi. En lisant « La disparition de Stéphanie Mailer », j’ai retrouvé ces mêmes éléments qui ont fait que j’avais adoré un des précédents ouvrages de Joël Dicker : une enquête policière abandonnée faute de preuves et d’indices, des personnages parfaitement construits de A à Z, une ambiance lourde et pesante…

    J’ai beaucoup apprécié me retrouver dans les Hamptons, où l’auteur me fait clairement voyager dans cette région qui me fascine. Alternant les chapitres avec les voix de ses personnages, Joël Dicker va en profondeur de son sujet avec de très nombreuses pièces. Le livre compte quand même près de 840 pages dans son format « poche ! Il se compose comme un puzzle et ce n’est que dans les toutes dernières pages que tout se met en place, bien loin de ce qu’on aurait pu imaginer.

    Le lecteur mène lui-même l’enquête, écrite de manière très visuelle, auprès des protagonistes, tant dans le passé que dans le présent. J’espère qu’une adaptation en série ou film verra le jour…

    Bref, encore une fois un coup de cœur avec cet auteur !

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  • 1994 dans une station balnéaire de l’État de New York, Orphea, le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux ainsi qu’une joggeuse à proximité de leur maison. Une enquête confiée à de jeunes policiers : Jesse Rosenberg et Derek Scott permettra, semble-t-il, de trouver le coupable....
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    1994 dans une station balnéaire de l’État de New York, Orphea, le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux ainsi qu’une joggeuse à proximité de leur maison. Une enquête confiée à de jeunes policiers : Jesse Rosenberg et Derek Scott permettra, semble-t-il, de trouver le coupable. Or vingt ans plus tard une journaliste est retrouvée également assassinée ! Peu de temps auparavant cette journaliste avait demandée de l’aide à Jesse Rosenberg, en lui affirmant que le coupable d’alors n’était pas le bon…

    Voici, bien schématiquement le corps de l’intrigue de ce polar de plus de huit cents pages. Si bien, qu’une kyrielle de personnages fera son apparition dans le fil de l’énigme, avec bien entendu de multiples fausses pistes et rebondissements. Auxquels s’ajoutent une étude détaillée de chacun d’eux dans leur vie passée ; qui sans être d’une grande finesse psychologique nous donne malgré tout, les clés du comportement de chacun des intervenants dans cette longue quête de la solution.

    C’est ainsi que j’ai dévoré les premiers chapitres, pour ressentir progressivement une certaine lassitude avec les flash-backs permanents ; d’une part avec les protagonistes mais également par les périodes concernées. Ces allers-retours peuvent certes tenir en haleine mais nuisent, à mon sens, à l’intérêt de l’énigme. D’autre part certaines situations, sortent de la vie réelle, et permettent à l’auteur de suivre, plus facilement, son algorithme littéraire.

    Ce policier de Joël Dicker, une fois terminé, m’a permis de faire une certaine analogie avec un vieux film français : « L’assassin habite au 21 », réalisé par Henri-Georges Clouzot. Enfin, je me résume : un récit agréable à lire, avec un style minimaliste qui nécessite cependant une attention soutenue pour ne pas sombrer dans les chausse-trappes de l’auteur et la torpeur intermittente du lecteur.

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  • La disparition de Stéphanie Mailer est un polar ; enfin si on peut dire cela car l'intrigue est assez légère.
    Cette journaliste disparait le lendemain du jour où elle a interpellé un flic, qui doit partir à la retraite 3 jours plus tard, pour lui signifier qu'il s'est trompé dans la résolution...
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    La disparition de Stéphanie Mailer est un polar ; enfin si on peut dire cela car l'intrigue est assez légère.
    Cette journaliste disparait le lendemain du jour où elle a interpellé un flic, qui doit partir à la retraite 3 jours plus tard, pour lui signifier qu'il s'est trompé dans la résolution de sa première enquête.
    C'est alléchant mais la suite n'est pas tout à fait à la hauteur de la mise en bouche.
    Oui, c'est décevant par rapport "à la vérité sur l'affaire Harry Quebert " mais franchement ce n'était pas non plus le "polar du siècle".
    Oui l'écriture est basique mais là aussi ce n'est pas "mal écrit" ; rien ne m'a extrêmement heurtée dans le style.
    Oui l'intrigue n'est pas particulièrement époustouflante mais jusqu'au bout on se dit : mais qui a tué Stéphanie Mailer ?
    Bref, on peut lire ce roman ou pas...

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  • Joël Dicker est un auteur que j'ai découvert lors d'un de nos 1ers club de lecture, avec l'affaire Harry Quebert. J'avais adoré son style, et le suspense qui dure tout le long du roman (épais lui aussi).

    On retrouve là encore les mêmes ingrédients que j'avais déjà aimé : plusieurs personnages...
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    Joël Dicker est un auteur que j'ai découvert lors d'un de nos 1ers club de lecture, avec l'affaire Harry Quebert. J'avais adoré son style, et le suspense qui dure tout le long du roman (épais lui aussi).

    On retrouve là encore les mêmes ingrédients que j'avais déjà aimé : plusieurs personnages (un très grand nombre dans ce roman, on se perd un peu au début, je dois l'admettre) et donc plusieurs points de vue, deux histoires à deux périodes différentes qui sont finalement liées, des flash-back des personnages, la vie quotidienne des américains avec ces quartiers résidentiels...

    En résumé, un acte du passé qui refait surface et une enquête à mener.
    L'enquête de 1994 est pourtant bouclée avec un assassin bien identifié. Mais un doute subsiste pour une jeune journaliste, qui va relancer l'enquête et les meurtres vont reprendre en 2014... et si en fait le tueur était toujours en liberté?

    Voilà une idée originale, bien menée avec plusieurs suspects en 2014 qui pourraient tous être LE tueur de 1994. Chacun a ses secrets, ses non-dits... et donc des mobiles pour tuer. Plus les inspecteurs fouillent et reprennent l'enquête initiale, plus ils ont des questions.

    Et ce fil rouge "La nuit noire"... qui serait annonciatrice d'un grand désastre! Intriguant!!

    L'histoire commence plutôt vite, et on entre en immersion dans cette petite ville si paisible qu'a l'air d'être Orphea. Et s'annonce comme une course contre la montre, avec une échéance qui peut être fatale (on retrouve ce petit côté de contre la montre dans la façon dont est paginé le livre).

    Mais certains personnages sont un peu clichés : le chef de la police qui est manifestement incompétent, la secrétaire du journal qui fait chanter son amant, la jeune journaliste qui découvre un secret que même des flics plutôt doués avaient loupé, qui l'annonce à un de ces flics à son pot de départ à la retraite et qui ensuite disparaît mystérieusement, l'ado rebelle qui boit et se drogue... ils manquent pour certains de profondeur et de psychologie. Je ne parle pas non plus de LA scène de théâtre.
    Et ils sont bien trop nombreux.
    Certains personnages sont quant à eux plutôt loufoques, comme les grands parents, mais là aussi très clichés.

    J'ai un peu moins aimé que Harry Québert au final, par moment je me perdais un peu.

    Il faut admettre que HQ avait été un très gros coup de cœur, mes attentes sont donc probablement plus importantes, et je peux paraître sévère dans ma critique. Je dois l'admettre, j'ai eu beaucoup de mal à écrire cette critique, étant vraiment partagée par un bon ressenti global, mais ayant vraiment en tête les principaux points noirs, comme peut être quelques longueurs par moment (surement accentuées par un grand nombre de personnages et donc de petites histoires et d'allers retours dans le temps).

    Mais ce roman reste un bon polar ou roman policier (je lui donne 4 étoiles / 5 sur Babelio, ce qui est quand même très bien), avec du suspense et on a vraiment envie d'aller au bout pour découvrir le fin mot de l'histoire, entre rebondissement et revirement complet de situation.

    Une version filmée serait d'ailleurs tout à fait possible et l'intrigue s'y porterait totalement!

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  • J'ai découvert Joël Dicker et j'ai adoré ce policier qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Il fait partie de ces livres qu'on commence sans plus avoir envie de le lâcher.
    Une très belle découverte de cet auteur qui m'a donné envie d'en lire d'autres de lui, je vais donc m'y atteler.

    J'ai découvert Joël Dicker et j'ai adoré ce policier qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Il fait partie de ces livres qu'on commence sans plus avoir envie de le lâcher.
    Une très belle découverte de cet auteur qui m'a donné envie d'en lire d'autres de lui, je vais donc m'y atteler.

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  • Chronique énervée !

    Alors qu'il va quitter la police avec la réputation d'un policier qui a résolu toutes les affaires qui lui ont été confiées, le capitaine Jesse Rosenberg est abordé par une jeune journaliste, Stephanie Mailer, qui prétend qu'il s'est trompé lors de sa toute première...
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    Chronique énervée !

    Alors qu'il va quitter la police avec la réputation d'un policier qui a résolu toutes les affaires qui lui ont été confiées, le capitaine Jesse Rosenberg est abordé par une jeune journaliste, Stephanie Mailer, qui prétend qu'il s'est trompé lors de sa toute première enquête, un quadruple assassinat, 20 ans plus tôt.
    Quelques jours plus tard, les parents de la jeune femme alertent la police : la journaliste ne donne plus de nouvelle depuis plusieurs jours. La curiosité du capitaine est éveillée et les événements s'enchainent : le policier est agressé alors qu'il visite l'appartement de Stephanie Mailer, puis celle-ci est retrouvée noyée dans un lac. De toute évidence, il s'agit d'un assassinat. La police rouvre alors le dossier du quadruple assassinat.

    Grosse déception ! Après le succès de L'affaire Harry Quebert du même auteur, que je n'ai pas encore lu, je m'attendais à beaucoup mieux...
    Passons sur l'écriture, tout à fait ordinaire avec un style sans grand relief ; et on ne peut pas accuser la traduction.... Seule l'alternance des points de vue des principaux protagonistes et les nombreux flash back lui donne un peu de rythme.
    Certains personnages sont tellement caricaturaux qu'on aurait envie d'en rire. Je pense par exemple à l'ancien chef de la police devenu auteur et metteur en scène de théâtre, au directeur de presse empêtré dans sa relation adultère avec son assistante ou au critique culturel imbu de son rôle et récemment licencié...
    L'intrigue a de l'épaisseur et ne ménage pas les rebondissements ; il faut bien tenir le lecteur en éveil sur plus de 800 pages ! Malheureusement, la construction, basée sur un improbable fil conducteur, une pièce de théâtre dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais vue, ne résiste pas aux premières questions et sombre rapidement dans le ridicule. Dommage, car il y avait le potentiel pour faire beaucoup mieux, avec quelques centaines de pages en moins.
    J'ai failli renoncer plusieurs fois, mais je suis allé au bout de la lecture pour voir jusqu'où l'auteur avait poussé la désinvolture. J'en ressors avec le sentiment d'avoir été floué, qu'on s'est moqué du lecteur que j'étais... Avoir connu un grand succès avec un livre précédent devrait appeler à plus d'exigence et surtout n'autorise pas tout à l'auteur.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/07/30/la-disparition-de-stephanie-mailer-joel-dicker-de-falloispoche-lecteur-floue-tres-grosse-deception/

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  • En 1994 la ville d’Orphea a été endeuillée par un quadruple meurtre. Le maire de la ville, sa femme, leur jeune fils et une joggeuse ont été tués par balles alors même que le premier Festival de théâtre de la ville était inauguré. Assez vite la police a un suspect en vue et l’affaire est...
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    En 1994 la ville d’Orphea a été endeuillée par un quadruple meurtre. Le maire de la ville, sa femme, leur jeune fils et une joggeuse ont été tués par balles alors même que le premier Festival de théâtre de la ville était inauguré. Assez vite la police a un suspect en vue et l’affaire est classée. Vingt ans plus tard, alors que va s’ouvrir une nouvelle édition du Festival d’Orphea, la journaliste Stéphanie Mailer aborde Jesse Rosenberg, l’un des policiers qui a mené l’enquête en 1994. Pour elle, la police n’a pas trouvé le meurtrier à l’époque et celui-ci court toujours. Quelques jours plus tard la jeune femme disparaît et cet événement déclenche une série de catastrophes sur les lieux mêmes du quadruple meurtre. Jesse Rosenberg et Derek Scott, son ex-coéquipier, se retrouvent pour mener une nouvelle enquête.

    Ce livre de Joël Dicker est l’exemple même du roman qui se lit sans déplaisir mais dont on a l’impression qu’on n’arrivera jamais au bout ! Les chapitres alternent entre l’enquête actuelle et le retour vingt ans en arrière. Et entre ces chapitres l’auteur donne la parole alternativement à plusieurs de ses personnages qui vont raconter leur histoire. Tout cela tisse un roman choral très dense à l’intérieur duquel l’enquête semble vite devenir un alibi pour finir par faire converger tous les personnages dans un même lieu.

    Le tout reste assez lisse et on n’est jamais vraiment bluffé par les quelques rebondissements qui apparaissent à un rythme régulier. Et c’est bien cela qui fait que ce livre paraît si long à lire. Tout est régulier. Le rythme auquel les chapitres s’enchaînent, les interventions des personnages, les rebondissements, les fausses pistes. Aucune rupture qui vienne bousculer la lecture et relancer l’intérêt. Tout est prévisible et se suit dans un ordre établi une bonne fois pour toutes pour arriver à un final qui ne nous surprend même pas tant que cela.

    Les personnages n’attirent ni sympathie ni antipathie. Ils sont là, c’est tout, et permettent de dérouler une histoire somme toute assez banale. Sans compter qu’on finit quand même par se demander comment les enquêteurs ont pu passer à côté de telles évidences vingt ans plus tôt ? Inexpérience, certitudes trop vite acceptées, enquête bâclée ? Quand même, certaines choses semblaient se voir comme le nez au milieu de la figure.

    Difficile donc de trouver de la crédibilité à l’ensemble. Une intrigue qui ne me restera donc pas bien longtemps présente à l’esprit je pense.

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