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La dernière reine

Couverture du livre « La dernière reine » de Jean-Marc Rochette aux éditions Casterman
  • Date de parution :
  • Editeur : Casterman
  • EAN : 9782203208353
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre.En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours... Voir plus

Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre.En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art.

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Articles (1)

Avis (10)

  • Une légende venue du fond des âges disait que « le jour où disparaîtra la dernière reine, alors sera venu le temps des ténèbres ».

    Lorsqu’en 1898, le dernier ours du plateau du Vercors est abattu par un berger, Edouard Roux n’est alors qu’un enfant mais déjà il sait que ce n’est pas une bonne...
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    Une légende venue du fond des âges disait que « le jour où disparaîtra la dernière reine, alors sera venu le temps des ténèbres ».

    Lorsqu’en 1898, le dernier ours du plateau du Vercors est abattu par un berger, Edouard Roux n’est alors qu’un enfant mais déjà il sait que ce n’est pas une bonne chose. Celui que le village dit être le fils d’une sorcière et d’un ours, gardera le cœur lourd d’avoir vu disparaître cet animal que vénéraient les ancêtres.

    Revenu défiguré de la première Guerre Mondiale, il rencontre Jeanne Sauvage, une plasticienne animalière qui lui refera un visage et avec qui il partagera son amour pour la montagne et pour les ours qui la peuplaient autrefois.

    Traversant l’âge de pierre, la préhistoire, le Moyen Âge et la guerre de 14-18, ce roman graphique nous emmène jusque dans les années 20, sur les traces de cet animal inquiétant, symbole de puissance.

    Les illustrations sont superbes, toutes dans les tons sombres comme l’est cette histoire. Les paysages du Vercors sont grandioses avec des textes sobres, parfois inexistants. Les personnages sont souvent terrifiants, seuls les animaux restent magnifiques. L’imprégnation est totale et j’ai été happée par l’ambiance dure et sauvage qui règne dans cette longue BD.

    Et pourtant c’est cette noirceur que j’ai regrettée dans un récit qui ne laisse pas beaucoup de place à l’espoir et où chacun se voit contraint de renoncer à ses idéaux.
    Même si j’ai aimé la magie des images du passé qui nous racontent l’histoire de la cohabitation de l’ours et de l’homme à travers les siècles, j’aurais préféré une vision un peu plus positive qui, aux mains de l’imaginaire, aurait pu laisser une petite chance aux éternels perdants.

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  • Avec son personnage d’Edouard Roux, Rochette nous plonge dans le passé du Vercors et rend un vibrant hommage à la nature et aux quelques espèces sauvages qui ont encore la chance d’y vivre en toute tranquillité.
    Edouard est issu d’une longue lignée de femmes qui ont de tout temps vénéré les...
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    Avec son personnage d’Edouard Roux, Rochette nous plonge dans le passé du Vercors et rend un vibrant hommage à la nature et aux quelques espèces sauvages qui ont encore la chance d’y vivre en toute tranquillité.
    Edouard est issu d’une longue lignée de femmes qui ont de tout temps vénéré les ours. Enfant, il a assisté avec révolte à la mise à mort du dernier ours du Plateau du Vercors dont le corps supplicié fut exposé à la vindicte populaire avant d’être empaillé et exposé au musée de Grenoble. Gueule cassée de la guerre 14-18, il se terre à Grenoble jusqu’à sa rencontre avec Jeanne, sculptrice animalière qui lui confectionne un masque et lui redonne goût à la vie. Pour lui exprimer sa gratitude, il va lui faire découvrir les secrets du plateau du Vercors dont sa famille est gardienne depuis la nuit des temps. Il va lui montrer qu’elle peut vivre de sa passion et l’amener à réaliser le chef d’œuvre qui la fera reconnaitre.
    Les dessins de Rochette, au style brut, épais, comme tracés dans l’urgence sont faits de tonalités froides et sombres comme l’est l’âme de ces hommes avec leur violence, leur peur et leur bêtise. Par cette magnifique et bouleversante histoire, Rochette rend hommage à la nature et aux ours . Ces ours qui, depuis des millénaires sont les cibles de la sauvagerie des hommes.
    C’est un album plein d’humanité qui nous amène à réfléchir sur cette société qu’est la nôtre, qui exploite le monde, épuise les ressources de la nature et non seulement réduit de plus en plus les territoires sauvages mais déciment les derniers représentants d’espèces animales ancestrales. Un album qui ne laisse aucun doute sur la nature humaine.
    Et si l’homme était un loup pour l’homme ?

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  • Encore un récit de montagne, diront certains…
    Et pourtant, avec les planches et le texte de JM Rochette, chaque histoire est différente et passionnante.

    1998 – dans le Vercors.
    Un berger tue un ours. Tous célèbrent cet exploit, sauf un enfant, Édouard Roux, qui aime et protège les...
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    Encore un récit de montagne, diront certains…
    Et pourtant, avec les planches et le texte de JM Rochette, chaque histoire est différente et passionnante.

    1998 – dans le Vercors.
    Un berger tue un ours. Tous célèbrent cet exploit, sauf un enfant, Édouard Roux, qui aime et protège les animaux. Celui qu’on appelle le « fils de la sorcière », ou « le fils de l’ours » rejeté par les autres enfants et la communauté villageoise.
    Édouard, de retour de la 1ère guerre mondiale et « gueule cassée » se réfugie dans les montagnes jusqu’au moment, où une sculptrice animalière, Jeanne, lui redonne un visage. Chacun fait découvrir à l’autre son domaine. Un couple fusionnel aux engagements forts

    Resté seul dans le Vercors, Édouard ira jusqu’au bout de sa vie (je ne dévoile rien, il s’agit des 1ères pages du récit) pour protéger une ourse des chasseurs.

    Le héros de l’histoire est Édouard, mais également et peut-être surtout, le Vercors. En le replaçant dans la préhistoire, où les hommes se nourrissent de la chair de l’ours, mais le respectent : « tant que de dans la montagne, règneront les ours, le soleil se lèvera le matin, mais au soir où mourra la dernière reine, alors, ce sera le début du temps des ténèbres. »
    Au Moyen-âge, où commencent les chasses aux sorcières, envers celles qui protègent et « prient l’ours ».
    Dans ce récit, de nombreux thèmes sont traités. L’exclusion de ceux qui sont différents, l’ignorance, la peur, la barbarie. Également la honte, la réclusion pour ceux qui sont victimes. Quand Jeanne refait le bas du visage d’Édouard, c’est lui qui a honte de son visage et Jeanne lui dit : « Honte de quoi ? Ce n’est pas à vous d’avoir honte, mais à la société qui vous a fait ça. »

    La plus grande partie du récit se déroule dans le Vercors, planches magnifiques sur les montagnes, sur les animaux. Des planches souvent sombres qui donnent la tonalité au récit.
    Les dessins d’animaux sont saisissants de réalisme, tant dans les expressions, que dans le poil. Je repense au regard du singe derrière les barreaux de la page 77. Les peintures de la grotte rupestre que fait découvrir Édouard à Jeanne sont toutes aussi réalistes. Avec notamment celle de l’ourse, (page 117) « la dernière reine » où Jeanne, pourtant spécialiste en la matière dit : « on dirait qu’elle vit. On a l’impression de l’entendre respirer. » Et c’est exactement cela, comme si l’ourse ne demandait qu’à prendre vie !

    On comprend surtout – et c’est un des messages récurrents de l’auteur – que l’homme est un loup pour l’homme, pour la nature et pour les animaux qui l’entourent. Un prédateur bien pire que l’ours.
    Une BD pour faire réfléchir, une BD pour comprendre et avancer.
    Une vraie réussite dans le texte et le graphisme !

    https://commelaplume.blogspot.com/

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  • Cet album est une réussite. L'histoire m'a captivé de bout en bout.

    Édouard Roux reprend goût à la vie grâce au talent de Jeanne, sculptrice animalière qui lui façonne un masque pour cacher sa visage défiguré durant la Grande Guerre.

    On sent que J-M. Rochette maîtrise son sujet car en...
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    Cet album est une réussite. L'histoire m'a captivé de bout en bout.

    Édouard Roux reprend goût à la vie grâce au talent de Jeanne, sculptrice animalière qui lui façonne un masque pour cacher sa visage défiguré durant la Grande Guerre.

    On sent que J-M. Rochette maîtrise son sujet car en plus d’être illustrateur il est aussi sculpteur animalier et peintre. Les dessins simples et les couleurs froides (noir, gris...) collent parfaitement à l'ambiance du récit.

    Une véritable ode à la nature, à l’amour et à l'art qui a été élu « Livre de l'année 2022 » par la revue spécialisée LIRE-Magazine littéraire.

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  • Une histoire poignante située au lendemain de la 1ère guerre mondiale.
    Notre personnage principal, Edouard, gueule cassé vit reclus et se refuse à retourner dans sa montagne natale, jusqu'au jour où il fera la rencontre de Jeanne.
    Elle est sculptrice et sous ses mains, Edouard va retrouver un...
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    Une histoire poignante située au lendemain de la 1ère guerre mondiale.
    Notre personnage principal, Edouard, gueule cassé vit reclus et se refuse à retourner dans sa montagne natale, jusqu'au jour où il fera la rencontre de Jeanne.
    Elle est sculptrice et sous ses mains, Edouard va retrouver un visage.

    En plus d'une grande histoire d'Art et d'Amour, il y est question de reconstruction, de retrouver le goût de la vie, de renouer avec la nature et de ne faire qu'un avec elle.

    C'est puissant, déroutant, sauvage.
    C'est d'une immense beauté.

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  • La nouvelle bande dessinée de Jean-Marc Rochette commence par une confrontation, celle entre la couverture et la première page, entre un ours – la dernière reine – au sommet des cimes et une plongée dans une prison en pleine nuit, à quelques heures d’une mise à mort. L’histoire oppose l’envie de...
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    La nouvelle bande dessinée de Jean-Marc Rochette commence par une confrontation, celle entre la couverture et la première page, entre un ours – la dernière reine – au sommet des cimes et une plongée dans une prison en pleine nuit, à quelques heures d’une mise à mort. L’histoire oppose l’envie de vivre sur cette terre et la mort qui anime la société des Hommes. Entre les deux, Edouard Roux, soldat des tranchées, dévisagée et sauvée par une artiste. Elle lui redonne un visage, non conforme à la société des Hommes mais qui lui permet de trouver une place singulière sur la terre.
    Edouard Roux est un homme en fuite. Il veut se protéger du mauvais air et retourner à l’essentiel. Il aime pleinement Jeanne Sauvage dont le regard se pose sur les beautés de la nature. Elle prend le temps par ses oeuvres de rappeler l’importance des secrets de la nature et de la création. On voit alors les Hommes s’émouvoir mais toujours divisés dans les actes. Là où Edouard montre une certaine radicalité – se réfugier dans les montagnes, prendre de la hauteur pour mieux respirer – ceux d’en bas se perdent.
    Dès les premières pages, la tragédie est là. Le parcours d’Edouard est parsemé des drames du siècle, de la guerre à la destruction écologique. Jean-Marc Rochette croque les errements humains animés par le pouvoir, le sentiment d’importance et de suprématie. Face à ce monde aveuglément capitaliste, Edouard Roux est un anarchiste. Il est totalement humain, désireux de savourer, et non profiter, les beautés offertes par le monde. Avec des couleurs subtils, allant du rouge au bleu, en passant par des nuances de gris, l’auteur rend un hommage puissant à la nature, à ses mystères. Le protagoniste lui permet de voyager dans ces paysages trop beaux pour être seulement admirés. La mise en scène montre un sens de l’observation indéniable qu’il s’agisse des animaux, des soirées mondaines ou du ballet de gestes dans l’atelier. Sous l’épée de Damoclès de la mort et des diktats du monde contemporain, surgit l’amour et tout ce qu’il charrie : l’art, le respect et la conscience de l’environnement.

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  • J. M Rochette, dessinateur de la série mythique « Transperceneige », s’était fait rare dans le paysage français. Il a retrouvé l’envie et l’inspiration pour replonger dans le 9ème art en évoquant sa passion des montagnes avec « Ailefroide » son roman autobio-graphique puis « Le Loup ».Voici...
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    J. M Rochette, dessinateur de la série mythique « Transperceneige », s’était fait rare dans le paysage français. Il a retrouvé l’envie et l’inspiration pour replonger dans le 9ème art en évoquant sa passion des montagnes avec « Ailefroide » son roman autobio-graphique puis « Le Loup ».Voici enfin le nouveau volume de cette trilogie montagnarde : « La dernière reine » qui brasse les époques et les lieux.

    « La dernière reine » en effet est construite sur un récit double : d’une part il s’agit d’une histoire d’amour entre Edouard Roux, un colosse gravement défiguré lors de la guerre 14-18 et la sculptrice animalière Jeanne Sauvage qui va lui redonner un visage et de l’autre ce sont des séquences souvent muettes qui remontent très loin dans le temps (-300 000) pour nous faire suivre à travers les siècles le destin des ours du plateau du Vercors impitoyablement chassés par les humains.

    Ces deux trames narratives se fondent harmonieusement parce qu’Edouard enfant a assisté au massacre de « la dernière reine », le dernier ours du Vercors (en 1898) et que sa famille entretient des liens privilégiés avec les ours au point que les autres enfants le stigmatisent et le surnomment « fils de l’ours » alors qu’il s’agit simplement d’un enfant sans père. Ces deux récits s’éclairent aussi l’un l’autre parce que la férocité dont l’Homme fait preuve à l’égard des animaux, il n’en est pas dépourvu à l’égard de ses semblables : le roman s’ouvre dans une prolepse sur la condamnation à mort d’Edouard puis, reprenant une chronologie traditionnelle, se poursuit sur sa persécution par les autres enfants et par la boucherie de 14. Jeanne elle -même n’est pas épargnée parce que le milieu de l’art parisien ne va en faire qu’une bouchée …

    Milieu de l’art parisien ? Et oui on quitte les montagnes pour un temps lorsqu’ Edouard se rend à Paris pour que Jeanne répare sa gueule cassée et y reste par amour. Et là on découvre une nouvelle facette du talent de Rochette. Il a travaillé durant trois ans à son roman et nous fait découvrir le groupe des 12 (des sculpteurs animaliers) dont le chef de file n’est autre que Pompon le créateur du célèbre ours blanc du Musée d’Orsay et qui connut parmi ses membres Jane Poupelet… le modèle de Jeanne.

    On croise aussi Cocteau, Picasso et les artistes de Montmartre et de Montparnasse et puis surtout le peintre favori de l’auteur : Soutine dont on le voyait admirer enfant « Le bœuf écorché » au Musée des beaux -arts de Grenoble dans « Ailefroide ». Il est montré ici comme un poète « qui peint des harengs comme des brassées de fleurs » au contraire de Duchamp qui incarne tout ce que les deux héros ( et leur auteur) exècrent : la marchandisation de l’art.

    Autre nouveauté dans cet album : une femme comme héroïne pour celui qu’on accusait d’être viriliste. Modelée sur le personnage réel de Jane cette sculptrice qui créait également des masques pour les gueules cassées, Jeanne répare littéralement un homme déconstruit par la guerre. Pour montrer son importance et son côté Pygmalion, Rochette inverse d’ailleurs les codes habituels de la sexualité dans les scènes d’amour : c’est Jeanne qui l’ausculte, qui demande à Edouard de se déshabiller et qui le sculpte… L’auteur ne s’interdit plus une histoire d’amour et il a raison. Loin d’être planplan ou fleur bleue celle-ci est magnifique et pudique à la fois. C’est d’ailleurs grâce à elle qu’on échappe au pessimisme absolu.

    Le graphisme est à l’encan de la narration : certaines planches sont de véritables œuvres d’art au trait puissant et hachuré sublimées par des couleurs numériques lumineuses pour évoquer les scènes de montagne et d’amour. On pensera ainsi aux pages muettes qui montrent en le coucher ou le lever du soleil sur les cimes et instaurent une véritable respiration dans la narration. L’auteur apporte un soin tout particulier également à sa représentation des animaux. Mais l’on trouve dans « La dernière reine » plus souvent des pages sombres ; le noir est omniprésent y compris dans la neige et il envahit même une pleine page. L’artiste joue sur les masses et les ombres pour faire ressentir au lecteur une ambiance de fin du monde et souligner son pessimisme. Il met d’ailleurs en leitmotive dans la bouche de ses personnages une prédiction: « le jour où la dernière reine disparaîtra, alors sera venu le temps des ténèbres » qui constitue clairement un message environnemental désabusé.

    Rochette s’est donné corps et âme à son livre au point d’en tomber malade d’épuisement quand il achevait sa dernière page. Mais cela en valait la peine : ode à la nature, avertissement écologique, satire du milieu de l’art parisien, récit historique, merveilleuse histoire d’amour : « La dernière reine » est tout cela et bien plus… c’est un ouvrage clé qui synthétise les thématiques récurrentes de son œuvre. Il déclare lui-même « C’est mon Everest, je ne crois pas que je ferai mieux un jour » : Avec cette œuvre-somme Rochette atteint les sommets. Chef d’œuvre !

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  • Fin de la trilogie alpine, après "Ailefroide" et "Le loup", Rochette revient avec un album qu'il a mis 3 ans à réaliser et qui l'a laissé selon ses mots "essoré".

    C'est une histoire d'amours. L'amour entre Edouard et Jeanne, l'amour pour la vie à la montagne, loin de la ville, l'amour pour...
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    Fin de la trilogie alpine, après "Ailefroide" et "Le loup", Rochette revient avec un album qu'il a mis 3 ans à réaliser et qui l'a laissé selon ses mots "essoré".

    C'est une histoire d'amours. L'amour entre Edouard et Jeanne, l'amour pour la vie à la montagne, loin de la ville, l'amour pour les animaux, l'amour pour l'art...

    Edouard est une gueule cassée, une gueule réparée par Jeanne Sauvage, artiste sculptrice animalière. C'est le début d'un amour pur et puissant qui va s'épanouir loin de Paris et ses soirées entre artistes, sur le plateau du Vercors.
    Jeanne y découvre la vie simple et Edouard l'initie à la légende de la dernière reine.

    Rochette nous livre un récit puissant et beau. Les personnages sont braves et libres, Le trait épais et charbonneux donne une force et une épaisseur impressionnantes, il impose aussi une ambiance sombre qui dès les premières pages donne le ton de la tragédie romantique qui va suivre.

    Moi qui n'avait pas été emballé par "Le loup", je suis tombé sous le charme de "La dernière reine". Tout est réuni pour avoir un gros coup de coeur !

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