Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Hulda a tout donné à sa carrière. Mais en faisant toujours cavalier seul. Elle a beau être une des meilleures enquêtrices du poste de police de Reykjavík, à soixante-quatre ans, sa direction la pousse vers la sortie.
Comme une dernière faveur, elle demande à son patron de rouvrir une affaire non résolue. Elle n'a que quinze jours devant elle. Mais l'enquête sur la mort d'Elena, une jeune russe demandeuse d'asile, va s'avérer bien plus complexe et risquée que prévu.
Hulda a-t-elle vraiment pesé tous les risques ?
Hulda voit venir la retraite avec appréhension. Elle s’est consacrée jusqu’ici à son travail corps et âme, comment va-t-elle vivre cette étape de sa vie. Il y a bien son ami Pétur, qui pourrait devenir plus qu’un ami, mais elle doute. Quand son chef lui annonce que son départ, c’est maintenant, parce qu’un jeune policier a été nommé à sa place, elle reçoit comme un violent coup de poing dans l’estomac. Elle arrache alors l’accord de son chef pour mener à bien une dernière enquête. Elle en choisit une déjà résolue, ce qui ne va faire plaisir à personne.
Je n’ai eu aucun mal à entrer dans le roman qui commence par l’interrogation d’un témoin.
Hulda enquête seule, avec des témoins qui s’étonnent d’être de nouveau questionnés. Elle est seule dans sa vie professionnelle, seule ou presque dans sa vie privée. Les réactions d’Hulda, excellente policière, surprennent jusqu’à ce que le puzzle se reconstitue.
Solitude du personnage principal, mort par noyade d’une jeune immigrante, enquête sur l’agression d’un pédophile, les thèmes sont noirs, très noirs.
Ragnar Jónasson joue avec le lecteur, le met sur de fausses pistes et la fin vous prendra par surprise. La construction du roman est parfaite.
Hulda est une policière accomplie, qui à la veille de sa retraite, a résolu de nombreuses affaires. Alors qu'elle a encore quelques semaines à travailler, on l'exclut de l'équipe e, lui avouant qu'elle est déjà remplacée, on n'a plus besoin de ses services. Elle s'accroche cependant et demande quelques jours de plus. Elle se permet de reprendre une affaire abandonnée, concernant une réfugiée russe retrouvée morte un an plus tôt. On a soupçonné à l'époque un suicide, mais pas Hulda. En même temps, celle-ci prépare sa retraite, trouve un ami auprès duquel elle s'imagine terminer ses jours. Des flash-back nous permettent de savoir qui elle est vraiment et ce qu'elle a vécu. (égal pour la réfugiée russe). J'ai été cependant très déçue par la fin : le fait qu'on est toujours puni un jour ou l'autre pour les fautes commises.
J’ai bien aimé cette lecture, mais qui est bien loin d’un coup de cœur. J’ai aimé le personnage d’Hulda, mais rien dans l’histoire ne m’a tenu en haleine. Certains personnages qui pourraient apporter pas mal à l’histoire, rendre l’intrigue plus intéressante ne sont pas assez exploitées à mon goût. Je ne m’attendais pas du tout a cette fin, qui m’a un peu déçue, un goût de « tout ça pour ça ».
Une enquête policière mais pas que...
J'ai aimé le personnage de Hulda, cette enquêtrice en fin de carrière, unique femme au sein de la police, avec ses fêlures, sa solitude et des secrets que l'on découvre petit à petit. L'enquête est prenante et la fin saisissante.
Ragnar Jonasson est loin d'être un petit nouveau dans le monde du polar mais je n'avais encore rien lu de lui. Je ne vais pas m'arrêter là.
Tout aurait pu être parfait... S'il n'y avait pas eu cette fin insipide.. Je suis tellement déçue! J'ai pourtant passé un très bon moment de lecture avec ce polar islandais.
Du rythme créé par une alternance de chapitres longs et courts, des personnages travaillés, une héroïne digne d'intérêt qui se pose beaucoup de questions à l'heure où arrive la retraite et une intrigue intéressante. Mais cette fin..pfff c'est non! C'est baclé, bouclé à la va-vite comme si on avait plus rien à raconter, comme si on avait hâte de clore cette histoire. Je suis vraiment déçue parce que la qualité de l'auteur était vraiment là, tout le long du récit..
Très facile à lire. Passé un bon moment
Hulda inspectrice à Reykjavik, à 64 ans va devoir laisser dans quelques jours, son poste pour prendre une retraite bien méritée. Mais voilà, elle n’est pas prête du tout. Veuve depuis des années, sans enfant, elle appréhende sa nouvelle vie de solitude sans aucune activité prévue. Elle s’était donnée corps et âme à son métier, malgré son statut de femme qui l’a défavorisée pour avancer dans la hiérarchie.
C’est avec frustration et résignation qu’elle va devoir mener une dernière enquête, un cold case : l’étrange suicide d’une émigrée russe de 27 ans, Elena.
Par des retours en arrière, l’auteur nous fait découvrir le début de la vie d’hulda, expliquant certains traits de son caractère.
Tout au long du, roman, on a la sensation qu’Hulda ne trouve sa place nul part, ni au travail, ni dans sa vie personnelle. Personne ne l’apprécie vraiment au travail, elle n’a pas d’ami, plus de famille et bientôt plus de travail. Elle essaie de s’accrocher à sa nouvelle amitié avec Petur et d’imaginer sa retraite avec lui, mais a bien du mal à nouer une relation, avec celui-ci, même un simple lien d’amitié elle ne sait pas quel comportement elle doit adopter avec lui, elle est maladroite, fuyante…
Sa vie à l’air d’être un long gouffre sans fin. Que va-t-elle bien pouvoir faire de ses journées une fois à la retraite ?
La fin du roman et à l’image de la vie d’Hulda, une âme en perdition qui cherche un but à sa vie.
Je ne suis pas vraiment enthousiaste en fermant ce roman. Je me suis ennuyé une bonne partie du roman, avec une sensation de tourner en rond, tout est accès sur le départ à la retraite d’Hulda, on en oublie presque l’enquête.
Roman aussitôt lu, aussitôt oublié.
Après la série de romans qui mettaient en scène le jeune inspecteur Ari Thor dans la petite ville de Siglufjordur, dans le nord de l'Islande, Ragnar JÓNASSON nous offre avec 'La dame de Reykjavik' un roman totalement différent
Il met en scène Hulda Hermannsdóttir, inspectrice de police à Reykjavik, qui apprend brutalement sa mise à la retraite, un jeune diplomé à peine sorti de l'œuf ayant déjà été recruté pour la remplacer. Elle doit libérer son bureau au plus vite pour qu'il puisse s'y installer, et ses dossiers en cours ont déjà été transférés à d'autres
Elle mendie quelques jours de travail supplémentaires et s'attèle à une affaire classée concernant le meurtre non élucidée d'une demandeur d'asile russe, dont le dossier allait être accepté et qui a été retrouvée noyée quelques mois auparavant. L'inspecteur qui a mené cette enquête étant connu pour son incompétence, elle ne tardera pas à découvrir de nouvelles pistes.
Un roman à l'écriture fluide, précise, et juste qui distille les informations en dévoilant peu à peu le passé d'Hulda, ses fragilités et sa douleur latente.
Un texte où j'ai été la brutalité des relations humaines au sein du bureau de police m'a beaucoup surprise.
Un roman très bien construit dont je n'avais pas du tout anticipé le dénouement !
Un auteur qui s'est nettement renouvelé ....
D'autres de ses livres m'attendent dans ma liseuse ... je ne vais pas tarder à m'y plonger !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dernière réaction par Corinne il y a 2 jours
Dernière réaction par Sandra Masara il y a 4 jours
Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Une plongée dans la vie rurale d'hier et d'aujourd'hui, par des auteurs français et étrangers
Dans ce village normand peuplé de paysans taiseux et d’enfants-fées, une jeune vétérinaire découvre le cadavre d'un étalon sauvagement mutilé
Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars