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Le commerce a tenu une place importante dans l'antiquité romaine, il suscite encore l'intérêt de nombreux chercheurs.
Toutefois, la comptabilité qui lui était indispensable n'a pas rencontré un succès parallèle. Ses principes sont demeurés méconnus. L'absence de documentation directe significative ou de livres de comptes romains constitue la principale difficulté de toute recherche, mais en contrepartie, elle en fait tout l'intérêt intellectuel. Le présent ouvrage a un double objectif. L'un à l'attention du lecteur qui n'a pas de formation comptable, pour lui faciliter la compréhension des modes opératoires microéconomiques romains.
L'autre pour le lecteur qui a une formation comptable, en lui présentant des sources documentaires historiques. Les textes littéraires et juridiques d'expression latine sont la principale source d'informations. En les étudiant à travers une grille de lecture comptable, le lecteur peut y trouver une multitude d'indices révélateurs de la mentalité comptable des Romains et de la façon dont ils tenaient leurs comptes.
Leur comptabilité n'était absolument pas primitive, elle était élaborée. Des règles et un vocabulaire précis lui étaient consacrés. Ce système comptable avait néanmoins des limites par rapport à celui développé et conservé depuis la fin du Moyen Age en Occident. Les Romains auraient pu avoir le même, mais ils ne l'ont pas fait. Il s'agit d'un choix de leur part et non d'une difficulté technique qu'ils n'auraient pas su surmonter.
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