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La Commune ne sera officiellement célébrée par le Grand Orient qu'en 1971 à l'occasion du centenaire.
Plusieurs milliers de Maçons et de Maçonnes (notamment de la loge Louise Michel) se rendirent au Père-Lachaise.
Il y eût bien deux courants maçonniques en 1871. Le premier est d'emblée ou progressivement favorable à la Commune ; le second reste jusqu'au bout conciliateur et déplore l'échec des négociations et la poursuite de luttes fratricides sous l'oeil des Prussiens. Les maçons proversaillais sont restés silencieux. Après la défaite, alors que la presse s'en prend aux « incendiaires » et aux fusilleurs d'otages, la maçonnerie se fait prudente et ses dirigeants désavouent solennellement les « frères » qui se sont compromis dans l'insurrection. Bien qu'accusés d'avoir été des « fanatiques », ils ne subissent pas de sanctions.
La maçonnerie des années 1880 veut, semble-t-il, occulter ce que furent ces « discordes civiles » afin de mobiliser tous les « frères » pour la défense de la République puis pour la bataille scolaire. Les communards ont cependant été bien accueillis à leur retour dans leurs loges. Le souvenir de la Commune, devenu mythique, ne sera glorifié que dans les années 1900, en particulier par ses « anciens combattants » ; puis en 1971.
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