Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Compte tenu de son milieu géographique et de certaines influences extérieures, la civilisation inca doit être considérée essentiellement comme une création sud-américaine originale.
Ses traits les plus caractéristiques, son organisation sociale, et son « communisme » agraire particuliers, de même que son fameux art céramique, ont leurs fondations dans les cultures de la basse Amérique du Sud. Mais l'organisation sociale que nous constatons dans l'Empire inca à l'époque de sa grande floraison doit être considérée comme un phénomène presque sans parallèle. On peut en effet se demander si dans l'histoire d'aucun peuple un ordre social « socialiste », voire « communiste », a jamais été réalisé avec autant de succès qu'ici.
Un autre phénomène politique caractérise la civilisation inca : la forme théocratique du gouvernement, dont on ne trouve aucune analogie en Amérique du Sud (bien qu'on la rencontre chez les Aztèques d'Amérique centrale et chez les peuples de culture asiatique). Elle est étroitement associée avec la religion de l'Empire inca qui, partant de croyances animistes primitives, atteignit des formes plus évoluées, caractéristiques du polythéisme. Cette religion d'État, le culte du soleil, eut une énorme importance sociale et politique, que Rafael Karsten analyse à la fois en ethnologue, en sociologue et en historien des religions.
Il s'interroge enfin sur le brusque effondrement de cet Empire si bien organisé, face à un envahisseur espagnol numériquement très inférieur, mais prélude à d'autres effondrements, d'autres conquêtes et d'autres colonisations.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron