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La Chaussée, Destouches et la comédie nouvelle au XVIII siècle

Couverture du livre « La Chaussée, Destouches et la comédie nouvelle au XVIII siècle » de Sophie Marchand et Jean Dagen et Catherine Francois-Giappiconi aux éditions Sorbonne Universite Presses
Résumé:

On ne lit plus, on ne joue plus la comédie dite "larmoyante".

Donc, n'en parlons plus; avec Gustave Lanson, massacrons Nivelle de La Chaussée. Injustice et erreur historique : notre livre réplique. Injustice car il y a plaisir et intérêt à lire ces "drames romanesques" (1741) qui parlent... Voir plus

On ne lit plus, on ne joue plus la comédie dite "larmoyante".

Donc, n'en parlons plus; avec Gustave Lanson, massacrons Nivelle de La Chaussée. Injustice et erreur historique : notre livre réplique. Injustice car il y a plaisir et intérêt à lire ces "drames romanesques" (1741) qui parlent de la société des Lumières. Erreur parce que ces comédies représentent, pour Fontenelle et les contemporains, la modernité au théâtre, au même titre que Marivaux.
Erreur parce que, de Destouches à La Chaussée, s'invente, avant Diderot, la poétique de ce qui se nommera le drame. Mauvaise foi aussi, ou ignorance : ces comédies sont des comédies, graves, a-t-on dit, comme Le Misanthrope, inventant, sans sacrifier au pathétique, un équilibre entre rire ou sourire et sensibilité. En s'associant à notre dessein de réhabilitation, en prêtant quelques instants sa scène et ses voix à Mélanide, la Comédie-Française comprenait le prix de ce répertoire méconnu.

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