Norman Mailer disait de lui qu’il avait une douzaine de visages, à l’instar de Marlon Brando. Jackie, sa femme, le voyait en héros légendaire arthurien : dans Kennedy une vie en clair-obscur (Armand Colin), Thomas Snégaroff parvient avec une délicatesse rare à rassembler les visages du président américain qui a le plus marqué les esprits de ses contemporains.