Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Après avoir joui d'une gloire mondiale, Jules Romains semble depuis 1950 connaître un purgatoire. Ses oeuvres ne sont plus réimprimées, on joue rarement ses pièces de théâtre (Knock excepté). Peut-être est-il victime de présupposés qui le datent et l'éloignent de nous. Le meilleur moyen de retrouver et de rajeunir un écrivain est de l'aborder sans aucun postulat, avec une sorte de naïveté qu'on peut dire " phénoménologique ". C'est ce qu'a tenté Alain Niderst. Bien éloigné de construire une étude exhaustive et systématique des livres de Jules Romains, il a choisi quelques thèmes qui reviennent ici et là et qui permettent d'innover. En oubliant tout ce qui s'est déjà dit sur Les Hommes de bonne volonté, Knock, Les copains, on découvre un écrivain bien plus complexe, bien plus tourmenté aussi, et finalement bien plus près de nous, qu'on le croyait. Partielle et discontinue, cette étude va peut-être plus loin que beaucoup d'ambitieuses synthèses. Il faut suivre cette démarche, s'abandonner à cet apparent désordre, et ainsi des richesses inattendues peuvent se découvrir.
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