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Les jours heureux

Couverture du livre « Les jours heureux » de Laurent Graff aux éditions Le Dilettante
Résumé:

Qu'est-ce qui peut pousser un homme sain de corps et d'esprit à acheter sa propre tombe à dix-huit ans et à vivre dans une maison de retraite à trente-cinq ? le sens pratique.
La peur d'arriver en retard. l'amour de la vie.

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Avis (1)

  • C’est un livre étonnant, Antoine, le personnage principal, a depuis longtemps résolu le problème que pose à chacun l’idée de la mort : il l’attend depuis toujours, mais d’une façon si particulière qu’elle peut en être d’abord choquante pour le lecteur.
    Il achète sa concession à l’âge de 18 ans,...
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    C’est un livre étonnant, Antoine, le personnage principal, a depuis longtemps résolu le problème que pose à chacun l’idée de la mort : il l’attend depuis toujours, mais d’une façon si particulière qu’elle peut en être d’abord choquante pour le lecteur.
    Il achète sa concession à l’âge de 18 ans, fait réaliser et modifie régulièrement l’épitaphe de sa pierre tombale, et décide de vivre en maison de retraite dès l’âge de 35 ans. Il fait preuve d’un fatalisme qui veut qu’il ait déjà tout appris et tout connu de la vie et qu’il n’a plus rien à en attendre si ce n’est la mort ! !

    J’ai d’abord été surprise de ses descriptions quelque peu cyniques, « morbides et méchamment ironiques » (malgré ce qu’il en dit) qu’il nous fait de ces personnes qui en sont à la fin de leur vie.
    Difficile de voir en face ce que nous deviendrons ! Comme si l’idée de la mort, ce qu’elle implique dans les comportements de chacun, nous était insupportable.
    Les petits caprices de ces personnes âgées, leurs travers, le fait que les êtres soient diminués, même le dur chemin vers la mort de Mireille, avec ses caprices de jeune fille, sont terriblement réalistes.

    Enfin, Antoine, au véritable seuil de sa vie est toujours pensionnaire « aux jours heureux », mais c’est devenu un centre pour enfants. Son premier ami était Al’, souffrant de la maladie l’Alzheimer, son nouvel ami est Al’ (Alain, un des enfants en vacances au centre), juste retour des choses : la boucle est bouclée, il a fait le chemin à l’envers !

    Mais il y a cependant une forme de tendresse dans ce roman, dans les relations ambiguës entre les différents personnages, et puis il nous montre une réalité bien ordinaire finalement.
    Notre seul problème est de l’accepter ou pas.

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