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Journal d'un etudiant en histoire de l'art

Couverture du livre « Journal d'un etudiant en histoire de l'art » de Moutier Maxime Olivi aux éditions Marchand De Feuilles
Résumé:

Maxime Olivier Moutier utilise la culture, la littérature et l'art comme véhicule pour devenir un meilleur humain.

Alors que des escargots mal-aimés sèment la terreur dans les campagnes, que la grippe A (H1NI) et une apocalypse prédite par les Mayas menacent la survivance de l'humanité,... Voir plus

Maxime Olivier Moutier utilise la culture, la littérature et l'art comme véhicule pour devenir un meilleur humain.

Alors que des escargots mal-aimés sèment la terreur dans les campagnes, que la grippe A (H1NI) et une apocalypse prédite par les Mayas menacent la survivance de l'humanité, l'alter ego de Moutier tient un journal. Il y raconte que la mononucléose lui fait imaginer des festins là où il n'y en a pas. Qu'il prend au milieu des sapins une fille au nom de fleur sauvage. Il y fait état des soubresauts d'un amour agonisant, de la fièvre des passions clandestines, des efforts d'un père pour préserver ses enfants de sa douleur, de la solitude, de la détresse, mais surtout, du refuge que constituent ses découvertes artistiques.

Ainsi, au milieu de la noirceur enveloppante des classes de l'UQAM, Moutier trouve dans les oeuvres diffusées par le projecteur la lumière qu'il lui faut pour continuer. Après tout, on a déjà construit des temples sans toit pour que Dieu puisse y entrer. Joseph Beuys s'est enfermé avec un coyote sauvage dans une galerie de New York. Chris Burden a choisi de se faire crucifier sur une Volkswagen et tirer une balle de carabine dans le bras. Le syndrome de Stendhal fait basculer les amateurs d'art de l'extase à l'évanouissement. John Cage a imaginé un concert dont l'aboutissement serait déterminé par le moment où un papillon s'échapperait de la salle. Une statue de Charles Daudelin est assez sécurisante pour qu'on y passe la nuit, et le pavillon Liliane et David M. Stewart du Musée des beaux-arts de Montréal assez invitant pour qu'on veuille y faire sa maison. Il y a là matière à se réconcilier avec la vie.

À la façon du ready-made, l'objet usuel que constitue le journal se voit ici promu au rang d'oeuvre d'art.

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