Un roman adressé à un père disparu, aussi intime qu'universel
L'auteure de ce petit récit autobiographique surprenant, une jeune New-Yorkaise accablée d'infécondité, ne veut pas mourir sans avoir eu des enfants avec Frank, son mari, ce qui, au surplus, donnerait "une raison de rester" à son père emphysémateux qui se meurt à l'hôpital et qui, par une cruelle ironie du sort, respire comme une femme qui accouche.
Si ce père en est à la "fin du voyage", la narratrice, quant à elle, entreprend un périple drolatique dans les méandres des cliniques de fertilité où il est question de monitorage de follicules, de citrate de clomifène, d'hormone chorionique gonadotrophique, d'inséminations avec du super-sperme rose et lavé qui "tourbillonne dans l'éprouvette comme une petite gorgée de boisson minceur au pamplemousse". Derrière la cocasserie se profile l'ambiguïté contemporaine qui jette la peur de l'inconnu et l'angoisse de la vie sur le désir d'enfanter.
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