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Jeanne Moreau, destin d'actrice

Couverture du livre « Jeanne Moreau, destin d'actrice » de Stephane Loisy et Jean-Luc Bejo aux éditions Editions Carpentier
Résumé:

En ce qui concerne Mademoiselle Jeanne Moreau il serait aisé de débuter par la citation du titre du film de Jean-Luc Godard " deux ou trois choses que je sais d'elle ". Familialement et historiquement, Jeanne Moreau se trouve être ma grand-tante par alliance dans la mesure où par le truchement... Voir plus

En ce qui concerne Mademoiselle Jeanne Moreau il serait aisé de débuter par la citation du titre du film de Jean-Luc Godard " deux ou trois choses que je sais d'elle ". Familialement et historiquement, Jeanne Moreau se trouve être ma grand-tante par alliance dans la mesure où par le truchement des unions, elle a épousé en première noce le frère de ma grand-mère. Ainsi, elle a toujours fait partie de mon histoire familiale et inspiré mon imaginaire de jeune cinéphile pendant de nombreuses années.
Bien logiquement, je m'intéressais à la carrière de Jeanne Moreau - dès mon adolescence et devais me plonger dans les " vieux films " pour découvrir la vedette incontournable qu'elle a été pendant près de deux décennies. C'est par l'entremise de cette actrice mythique et incontournable de l'Histoire du Cinéma que je découvris l'oeuvre de Welles, Truffaut, Losey, Malle, Bunuel et tant d'autres. La sortie de Nikita de Luc Besson au tout début des années 1990 provoqua un changement radical de considération du jeune public face à Jeanne Moreau.
A la faveur d'un rôle aussi court que réussi, Jeanne Moreau me sembla redevenir source d'intérêt pour un jeune public qui vanta son attitude " classieuse ", son élégance naturelle et sa voix reconnaissable entre toutes. Dès lors, starlettes et jeunes loups prirent l'habitude de pleurer dans les bras de la grande dame du cinéma lors d'hommages récurrents et son parcours fulgurant fût redécouvert par une jeune génération qui s'efforça de faire de Mademoiselle Moreau l'actrice la plus incontournable du cinéma français en lui offrant de nombreuses collaborations avec de jeunes réalisateurs désireux d'employer le charisme naturel de l'immarcescible actrice.
Etrangement, à l'exception de Josée Dayan, aucun réalisateur ne lui offrit de rôle dans une production à sa (dé)mesure. Je la contactais au début des années 2000 puisque Renaud, pour qui j'ai la plus grande affection, me demanda à la suite de son triomphe post " Boucan d'enfer ", de rencontrer Jeanne en vue de lui écrire un album ; proposition suffisamment tentante pour qu'elle accepte l'invitation.
Je conserve une admiration sincère et totale pour cette actrice et femme dont la classe aristocratique et le franc sourire font partie de mon histoire personnelle et familiale. A de nombreux égards, je la trouve particulièrement " rock'n'roll " et je comprends pourquoi la jeune génération l'a choisie pour incarner l'éternelle modernité, comme elle l'avait fait pour Gainsbourg et quelques rares autres artistes de sa génération.

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