On s'amuse toujours autant à découvrir les réinterprétations des dieux grecs et de leurs univers respectifs
Il y en a aujourd'hui qui haïssent le « Je », qui déclarent sa fin prochaine, ou même sa disparition accomplie. Il y en a qui préfèrent le « Nous », l'identité qui peut se partager ; d'autres encore qui préfèrent le « Il » scientifique, l'identité qui peut se compter. Comment alors continuer à être « Je » lorsque l'époque tend à faire disparaître la nécessité d'un rapport subjectivé à son existence ?
Le narcissisme de masse se présente paradoxalement comme un effort pour continuer à exister en première personne dans le monde uniforme de la mondialisation. Mais ce narcissisme de masse n'est-t-il pas un autre piège ?
Le déchaînement des passions sur les réseaux sociaux, la mise en scène de sa vie privée, le partage de son intimité nous aident-ils vraiment à retrouver notre singularité perdue dans l'univers irrespirable de la quantification de soi et de la marchandisation des expériences ? Parier sur le « Je » offre une autre voie que le narcissisme. Parier sur le « Je », c'est accepter de miser sur la parole et le langage, c'est continuer de croire avec Freud et Lacan dans les messages de ses rêves et de ses cauchemars, c'est ne pas suturer la dimension de l'inconscient. Parier sur le « Je », c'est faire une traversée : la traversée des identités.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
On s'amuse toujours autant à découvrir les réinterprétations des dieux grecs et de leurs univers respectifs
Au Caire, Tarek, jeune médecin, voit sa vie bouleversée lorsqu'il rencontre Ali, 17 ans
Inspiré par la photographie de Robert Capa "La tondue de Chartres", le récit d'une femme prête à tout pour sortir de sa condition
Les éditeurs basés en Afrique peuvent proposer jusqu'à deux romans jusqu'au 10 octobre 2023.