Un peintre me disait que dans un vrai portrait on doit pouvoir lire l'intériorité de la personne, même sa spiritualité.
Des personnes comme Yves Aulas et Josiane Develay, parfois taxées d'êtres folles, dévoilent par leurs dires et leurs peintures quelque chose de cette spiritualité et de la vie relationnelle confiante et respectueuse qui manque à nos sociétés. Elles aussi semblent percer le voile qui sépare le fini de l'infini, le temps de l'éternel. Leur liberté d'esprit et de coeur nous rapproche du mystère de la source et de la finalité de la planète et de la vie humaine.
Elles révèlent ce qui est souvent caché aux philosophes et aux dirigeants de notre monde. Extraits de la préface de Jean Vanier, fondateur de la communauté de l'Arche Un philosophe, un linguiste et deux historiens de l'art analysent et interprètent les dessins et les peintures de Josiane Develay et les petits textes philosophiques d'Yves Aulas. Cet ouvrage collectif offre des regards qui se rencontrent parfois autour de productions qui n'ont pas été considérées jusque-là alors qu'elles témoignent d'expressions fondamentalement singulières et relationnelles.
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