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J'aurais dû apporter des fleurs

Couverture du livre « J'aurais dû apporter des fleurs » de Alma Brami aux éditions Mercure De France
Résumé:

N'apporte rien Gérault, on a tout ! » Toujours cette générosité qui écrase. Ben tiens, c'est vrai, qu'est-ce que je pourrais bien leur apporter, moi, dans leur foyer parfait ! Une pauvre bouteille de pinard ? Qui sera bu le nez bouché avant d'entamer les grands crus de leur cave à vin... Voir plus

N'apporte rien Gérault, on a tout ! » Toujours cette générosité qui écrase. Ben tiens, c'est vrai, qu'est-ce que je pourrais bien leur apporter, moi, dans leur foyer parfait ! Une pauvre bouteille de pinard ? Qui sera bu le nez bouché avant d'entamer les grands crus de leur cave à vin personnelle. Des fleurs ? Qui se retrouveront dans l'évier, humiliées par tous les bouquets qui, eux, auront eu le privilège de trôner dans des vases. Mieux vaut des mains vides et l'honneur sauf, qu'un « oh, mais fallait pas » qui accable. Fallait pas, vraiment pas, tu nous déranges avec ton cadeau minable, remporte-le.
Je ne viendrai avec rien. Rien et mon manteau et malgré tout, peut-être qu'ils auront droit à mon sourire, peut-être, si je suis grand seigneur.

Gérault tente d'offrir une image idéale de lui-même, mais quand on est seul, au chômage à cinquante ans, ce n'est pas chose facile. Homme empêché, il s'interdit de dire ce qu'il pense et retient en lui sa colère, sa violence. Sa voix intérieure prendra-t-elle peu à peu le dessus ?

Ironique et tendre, Alma Brami révèle un personnage lucide, terriblement humain, reflet des travers de notre société tout entière.

Avec J'aurais dû apporter des fleurs, son sixième roman, Alma Brami confirme son talent d'écrivain.

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Avis (4)

  • CHRONIQUE DE LA PAGE 50
    Dans un style mordant et sarcastique, Alma Brami met en scène un personnage aussi désespéré que cynique. Le début est accrocheur, mais très vite, on perd de vue la trame du récit. Trop descriptif, le texte s'enlise à ce stade du livre.

    CHRONIQUE DE LA PAGE 50
    Dans un style mordant et sarcastique, Alma Brami met en scène un personnage aussi désespéré que cynique. Le début est accrocheur, mais très vite, on perd de vue la trame du récit. Trop descriptif, le texte s'enlise à ce stade du livre.

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    • Raphaelle BARTET le 21/08/2014 à 22h25

      Note : 3/5

      Gérault est un personnage cynique, peu sûr de lui et il porte un regard lucide sur sa vie. C’est ce qui m’a d’emblée plu dans ce roman plutôt noir. A travers une peinture sans concession de la société d’aujourd’hui, Alma Brami dresse un portrait réaliste du chômage, de la vie active et du couple ou de la famille. Sous toutes ces bonnes intentions et ces formules de politesse, ces sourires et ces hypocrisies de tous les jours, que l’auteur dénonce, Gérault se fait le porte-parole d’une voix plus dure et réaliste, quoique tout bas, presqu’en aparté. Grinçant, ce court roman manque toutefois de consistance. Bien lancé, on attend ensuite un peu plus d’épaisseur. Le récit tourne presque court, laissant la place à la description des états d’âme et aux dialogues plus qu’aux situations. La fin marque un réel tournant dans la psychologie du personnage et dans le ton que prend le récit. On aurait aimé qu’Alma Brami insiste d’avantage sur cette métamorphose et sur ce qui a changé la vie de Gérault. Bien ficelé, il manque toutefois quelques chapitres pour bien faire et le lecteur aurait sûrement aimé en avoir d’avantage.

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  • Avis à la page 50 de ce court roman
    L'ambiance poisseuse et le désespoir de Géraud est d'emblée décrite. Ce cinquantenaire qui n'a rien réussi et qui mesure son angoisse à sa transpiration débordante, nous entraîne avec son regard cynique sur ses proches dans un monde triste et hypocrite.
    Au...
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    Avis à la page 50 de ce court roman
    L'ambiance poisseuse et le désespoir de Géraud est d'emblée décrite. Ce cinquantenaire qui n'a rien réussi et qui mesure son angoisse à sa transpiration débordante, nous entraîne avec son regard cynique sur ses proches dans un monde triste et hypocrite.
    Au delà de l'ambiance peu avenante de ce court roman, le style d'Alma Brahmi permet de poursuivre cette lecture avec toutefois peu d'envie sur la suite.

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    • Anne-Laure Vaucelle le 19/08/2014 à 12h12

      Géraud, cinquantenaire qui se définit comme un raté qui n’a rien réussi, mesure son angoisse à sa quantité de transpiration. Assumer un poste de salarié dans une épicerie tenue par un jeune homme après un licenciement et une rupture sentimentale sont la trame du récit. La possibilité d’un nouvel amour avec une femme non désirée, le désir pour la belle « Heinchérie » et la présence pesante de cette mère souffrante et culpabilisante permettent un regard sur les personnages féminins du récit. Dans ce court roman notre narrateur livre un regard cynique sur son entourage et son double langage est plutôt bien décrit . Au fil du roman l’éducation reçue par cet homme, les regrets et la souffrance portés depuis l’enfance par une mère frustrée livrent un éclairage sur le manque de confiance et l’impossibilité pour Géraud de se défaire de cette faute initiale : il a brisé la carrière de sa mère de par sa naissance.

      L’écriture d’Alma Brahmi et notamment son style pour nommer les personnages « Heinchérie » et « Grosyeux » apportent une originalité d’écriture qui sont à souligner. Les sentiments, les regrets, le cynisme et l’angoisse sont bien retranscrits tout au long du roman ce qui tend à appesantir la lecture par leur sourde présence et ce ton continuellement cynique et déprimant. La lecture est fastidieuse et le manque d’actions ne permet pas de mettre en exergue la situation de cet homme. Cette tranche de vie finit par ennuyer la lectrice que je suis qui ne peut se contenter que de ce regard unilatéral sans espoir. Des romans cyniques islandais et finlandais sur des personnages improbables aux situations difficiles tendent à apporter un humour décalé que je n’ai pas pu retrouver dans ce texte.

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  • Avis page 50 :

    Écriture sympa, ton sarcastique, désespéré, moqueur, interrogateur... très agréable. C'est sympa pour le moment, même si je ne m'attends pas à beaucoup "d'action" par la suite.

    Avis page 50 :

    Écriture sympa, ton sarcastique, désespéré, moqueur, interrogateur... très agréable. C'est sympa pour le moment, même si je ne m'attends pas à beaucoup "d'action" par la suite.

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    • Florel le 22/08/2014 à 12h10

      Ce n’est pas un livre qui rend très bavard, du coup ça va être un peu difficile pour moi de vous faire un avis même si j’ai beaucoup apprécié ce roman.

      Alors je préviens de suite ce n’est pas un coup de cœur pour autant parce que faut bien dire que c’est un peu répétitif, mais comme c’est terriblement humain et vrai, c’est un livre qui se lit très bien malgré sa simplicité, voire même sa banalité. Parce que oui voilà, ce livre est banal ; puisqu’il raconte juste la vie d’un mec mangé par la vie, sa famille (sa mère plus précisément), ses peurs, ses doutes, ses lâchetés…. Enfin bref, rien de très nouveau et de folichon comme vous le voyez.
      Néanmoins au-delà de ça, et c’est la première chose qui m’a plu dans ce livre, c’est que le personnage Mr. Gérault est très sarcastique. Mais pas moqueur pour être moqueur, mais plutôt moqueur pour montrer son dégoût de la médiocrité du quotidien, de la normalité, alors que chose étrange, d’un côté il n’aspire qu’à ça.
      Personnage un peu girouette, et même si parfois ses envies et ses attentes me restaient incomprises, j’ai apprécié suivre cet individu terriblement humain fait de paradoxe, de colère, de dégoût, d’envie… pour voir son évolution dans le temps et la finalité qu’il donnera à cette histoire, car cette dernière n’est pas vraiment prévisible.
      Et la finalité est sûrement ce qui a de meilleur dans ce livre.
      Alors j’avoue, sur le coup je l’ai trouvé un peu rapide. Mais après coup je m’aperçois que cette fin violente, ce changement de position brutal, se révèle parfait. Ça claque comme une porte que l’on ferme d’un geste décisif. La promesse au personnage d’une vie meilleure…

      Maintenant beaucoup pourront penser que c’est peut-être un peu salaud de la part de l’auteure de critiquer cette situation via son personnage, car vu de l’autre on possède tous des défauts de la société - et beaucoup pourraient se sentir viser -, mais personnellement je ne l’ai pas mal pris, et c’est vrai qu’on ne peut pas non plus nier qu’il existe des quotidiens tristes à mourir, qui finalement n’appellent pas autre chose que la moquerie. Le seul petit hic à ce roman finalement, c’est qu’Alma Brami bascule un peu beaucoup dans les clichés pour faire ressortir ces traits, mais l’écriture tantôt imagée tantôt drôle arrive à atténuer ce côté.

      En résumé ce livre possède d’innombrables atouts ; un personnage terriblement humain agréable à suivre, une écriture fluide et agréable, un ton « tragi-comique »... Heureusement cependant qu’il ne soit pas plus long car on tournerait vite en rond.

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  • Ce roman me laisse perplexe. Arrivée à la page 50, je ne savais pas quoi raconter, à la page 100, je n'étais pas plus avancée. Il ne m'emballe pas outre mesure, mais j'ai envie de le finir, de savoir le fin mot de l'histoire!

    Ce roman me laisse perplexe. Arrivée à la page 50, je ne savais pas quoi raconter, à la page 100, je n'étais pas plus avancée. Il ne m'emballe pas outre mesure, mais j'ai envie de le finir, de savoir le fin mot de l'histoire!

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    • célia briand le 19/08/2014 à 19h28

      Gérault (c’est son nom de famille, pas son prénom), la cinquantaine, vient de se faire licencier. Il rencontre un ami d’enfance qui l’invite à dîner pour le soir même. Point de départ du roman d’Alma Brami.
      Gérault, nous raconte tout car on est directement dans ses pensées. Et il ne nous épargne rien. Ni les descriptions physiques et les surnoms qui en découlent, ni ce qu’il pense au fond de lui, sans jamais osé le dire. Un peu lâche, le Gérault. Parce qu’il doit affronter sa solitude, sa mère un tantinet tyrannique, une femme qu’il fréquente dont il n’est pas amoureux, des amis relous,… Bref sa vie de tous les jours. Mais il y a aussi les envies de Gérault, ses envies sexuelles, ses envies de fonder une famille. Il y a aussi les mensonges, pour dire que tout va bien, que sa vie est formidable. Au fond, Gérault, il est comme nous.

      Gérault est un personnage attachant, mais aussi très agaçant. J’avais parfois envie de lui dire : « Mais bouge toi, révolte toi, si tu n’es pas content de ton sort!! » Chose qu’il finit par faire, mais que ce fut long.

      C’est un roman sur lequel j’ai beaucoup de mal à me faire un avis. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je ne peux pas dire qu’il m’ait franchement emballé. Le ton, le style, m’a vaguement rappelé «L’art délicat de rester assise sur une balançoire» d’Emmanuelle Urien. Même si les protagonistes sont diamétralement opposés, j’avais l’impression de lire quelque chose de déjà lu. Mais ce qu’essaye de nous raconter Alma Brami, c’est surtout la lente reconstruction d’une personne, après une séparation aussi violente qu’inattendue.

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