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Pepe Carvalho entre en scène : détective privé nihiliste, gourmet, grand lecteur et brûleur de livres, il a pour mission de camper un tueur super entraîné, à la fois garde du corps et assassin du président américain, pour le compte de la CIA et du lobby du pétrole. Une première enquête hallucinatoire qui sape le mythe Kennedy dans une joyeuse sarabande de marionnettes, d'ellipses et de délires.
Ceci est un roman halluciné entre science_fiction et surréalisme historique. Sa lecture est difficile tant sa narration est décousue. Le mythique Kennedy est mis à terre par l'auteur. L'absurdité surréaliste de la description de Kennedy et de ses proches semble se faire l'écho du désemparement de l'auteur face à l'absurdité historique d'une doctrine Kenbedy se proclamant pro-démocratique et libérale, mais laissant le franquisme ravager l'Espagne au nom d'une alliance objective anticommuniste. Bref, le titre J'ai tué Kennedy résonne presque comme une revendication exutoire sous la plume de l'auteur.
Le livre que j'ai le plus détesté lire ! Sans queue ni tête, sans enquête de Pépé Carvalho, avec le meurtre annoncé en titre à la fin du livre, bref un grand n'importe quoi !
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