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La République islamique est-elle réformable ? C'est ce que beaucoup voulurent croire, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, quand Mohammad Khatami, religieux modéré, fut élu à la présidence de la République islamique d'Iran en mai 1997.
Quatre ans plus tard, alors que le premier mandat du président réformateur s'achève, la déception est à la mesure des espoirs. Khatami lui-même reconnaît son échec, qu'il attribue au non-respect des règles constitutionnelles par ses adversaires. C'est à contrecoeur qu'il a décidé de se présenter à sa propre succession, préférant " servir le pays dans une autre position que celle de Président ". C'est aussi probablement faute de mieux qu'il a été réélu, en juin 2001, pour un second mandat.
Comment expliquer cet échec ? Les obstacles que le projet réformiste a rencontrés sont-ils d'ordre institutionnel ? Ne faudrait-il pas plutôt en chercher les causes dans les divisions profondes et les rivalités qui existent entre les factions cléricales qui se partagent le pouvoir ? La personnalité de Khatami n'est-elle pas à l'origine des déboires de sa politique ? Tous ces facteurs ont sans doute contribué, d'une manière ou d'une autre, à la non-réalisation des changements tant souhaités par une grande majorité des Iraniens.
Mais, au-delà de l'Iran, la question principale que cette expérience soulève, à savoir la possibilité ou non d'édifier une " démocratie islamique ", intéresse l'ensemble des Etats musulmans ainsi que la plupart de leurs partenaires étrangers.
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