Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
L'attitude de Henri Michaux face au monde onirique est profondément ambiguë. D'un côté, il ne cesse de dénigrer le rêve, de lui ôter tout pouvoir de sens et de révélation. Son ¦uvre peut se lire comme une illustration des pouvoirs du moi conscient contre les assauts de l'inconscient. Sans doute est-ce pour lui une façon de se différencier de la tradition surréaliste, favorable à l'utilisation littéraire des rêves. D'un autre côté, l'écrivain s'est constamment intéressé à l'onirisme en pratiquant une forme d'écriture du rêve éveillé, des hallucinations aux demi-sommeils, qui apparaît comme une transfiguration du rêve inconscient. Après avoir saisi la profonde ambivalence de l'écrivain, l'auteur de l'ouvrage aborde la question de la psychanalyse, confrontant l'onirocosmos à la problématique freudienne de l'inconscient. L'attitude de l'écrivain envers le rêve demeure en définitive paradoxale, soucieuse de dévoiler la souffrance du moi tout en préservant sa cohérence et sa primauté sur le délire des songes.
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