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Il ne doit plus jamais rien m'arriver

Couverture du livre « Il ne doit plus jamais rien m'arriver » de Mathieu Persan aux éditions L'iconoclaste
Résumé:

Un portrait puissant de femme au travers des yeux aimants de son fils.

De l'illustration aux mots.
Pour la premie`re fois, l'illustrateur quitte le dessin pour les mots. Mais il lui reste l'art de la mise en sce`ne et de l'image. Par petites touches, il dresse le portrait d'une me`re dro^le... Voir plus

Un portrait puissant de femme au travers des yeux aimants de son fils.

De l'illustration aux mots.
Pour la premie`re fois, l'illustrateur quitte le dessin pour les mots. Mais il lui reste l'art de la mise en sce`ne et de l'image. Par petites touches, il dresse le portrait d'une me`re dro^le et aimante, d'une femme forte et de´termine´e.

L'amour fusionnel entre un fils et sa me`re.
Lorsqu'elle accouche de son premier enfant, la me`re de Mathieu Persan s'exclame : « Il ne doit plus jamais rien m'arriver. » Dore´navant, elle vivra a` travers ses enfants, se de´vouant a` eux corps et a^me. Mathieu est le petit dernier, le plus dro^le, le plus fusionnel aussi. Il grandit, devient pe`re de deux enfants, mais lorsque sa me`re atteint l'a^ge de la retraite, elle lui annonce l'arrive´e d'un intrus : le cancer.

Quand la vie reprend ses droits.
Dans ce re´cit, Mathieu Persan raconte les combats de sa me`re contre la maladie, jusqu'a` ses derniers jours ainsi que les siens et ceux de sa famille, apre`s sa disparition. Malgre´ tout, a` mesure que sa sante´ se de´grade et ensuite quand le deuil s'installe, un constant appel a` la vie refait surface. Ce sont les souvenirs d'enfance au sein d'une famille fantaisiste, l'empreinte des grands-parents juifs, l'amour de la cuisine, les grandes table´es ouvertes a` tous. Mathieu Persan manie tendresse, pudeur et humour, et souvent le rire l'emporte sur le chagrin.

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Articles (2)

Avis (11)

  • Voici un livre très touchant lu dans le cadre du Prix Orange du Livre.
    L’auteur raconte la mort de sa mère, survenue à l’âge de 68 ans, due à un cancer. Il raconte avec une certaine dérision toutes les démarches administratives effectuées avec son père et son frère, notamment les pompes...
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    Voici un livre très touchant lu dans le cadre du Prix Orange du Livre.
    L’auteur raconte la mort de sa mère, survenue à l’âge de 68 ans, due à un cancer. Il raconte avec une certaine dérision toutes les démarches administratives effectuées avec son père et son frère, notamment les pompes funèbres, la cérémonie, etc. Ce n’est pas du tout larmoyant, parfois émouvant mais écrit avec beaucoup d’humour, humour transmis par sa mère. On l’entend rire à travers les mots de son fils.
    J’ai eu l’impression qu’un ami me racontait simplement, avec justesse et sincérité, qui était sa mère. On découvre vers la fin du livre quel pourrait être le secret de sa mère. Elle a mis de côté sa vie de femme, pour se concentrer sur sa vie de mère, le rôle de sa vie. A partir de ce moment, « il ne doit plus jamais rien [lui] arriver ». Il égrène les souvenirs d’enfance et rend un bel et tendre hommage à sa famille.
    S’il faut bien retenir une chose c’est que nous ne sommes pas tous égaux devant la mort. Chacun aura une réaction différente. Mais au final c’est bien de la vie qu’on parle à travers ce deuil.
    Il s’agit du premier roman de Mathieu Persan, qui est également illustrateur et a réalisé la magnifique couverture du livre. Un auteur que je suivrai assurément.

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  • Dans la veine d’un Fabrice Caro à l’humour cinglant, saugrenu ou tendrement poétique, Mathieu Persan raconte la mort de sa propre maman chérie, les formalités qui l'accompagnent qui peuvent occasionner effroi ou… fou-rire.
    Il emprunte de jolis mots poignants et amusés, sensibles et crus sur son...
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    Dans la veine d’un Fabrice Caro à l’humour cinglant, saugrenu ou tendrement poétique, Mathieu Persan raconte la mort de sa propre maman chérie, les formalités qui l'accompagnent qui peuvent occasionner effroi ou… fou-rire.
    Il emprunte de jolis mots poignants et amusés, sensibles et crus sur son deuil personnel et d’emblée ça l’universalise car son style ne s’apitoie sur rien, et s’appuie sur les souvenirs heureux, ah se souvenir des belles choses !
    On est soi-même irrésistiblement charmé par sa capture d’émotions pendant le cancer et ses affres iniques et après le décès qui s’avère hélas inéluctable, il rassemble autour de son père et sa propre fratrie, tout un troupeau cocasse d’anecdotes qui prêtent à pleurer autant qu’à sourire.
    Le portrait de sa mère est celui de notre mère, c’est cocasse et puissant. Ce chagrin-là a une douce lumière entêtante et joyeuse.
    Premier roman totalement réussi !
    Lu dans le cadre du Prix Orange du Livre 2023. Merci à la Fondation Orange et aux Éditions L’Iconoclaste de m’avoir permis de découvrir cet auteur.

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  • Le roman commence avec l'annonce du cancer de la mère de l'auteur dont elle décèdera, deux ans plus tard, à l'âge de 68 ans. Sa maladie et sa mort plongent l'auteur dans le passé, dans son enfance et ses réminiscences, dans toutes ces petites choses qui ont construit leur famille dont la mère...
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    Le roman commence avec l'annonce du cancer de la mère de l'auteur dont elle décèdera, deux ans plus tard, à l'âge de 68 ans. Sa maladie et sa mort plongent l'auteur dans le passé, dans son enfance et ses réminiscences, dans toutes ces petites choses qui ont construit leur famille dont la mère était le pilier. La femme s'est effacée derrière la mère qui a consacré son amour, son énergie à protéger ses enfants; à la naissance de son premier enfant, elle prononce cette phrase "il ne doit plus jamais rien m'arriver" comme un mantra pour conjurer le malheur, comme une protection contre ce qui lui est peut-être arrivé à elle lorsqu'elle était jeune.
    Cette auto-fiction est un hommage plein d'amour et de tendresse d'un fils pour sa mère, restée droite jusqu'au bout pour que sa famille ne ploie pas sous le fardeau de la maladie et d'une mort annoncée. C'est aussi la recherche par un fils de la femme qui se cachait derrière la mère dévouée. C'est également l'image d'une famille unie que la mère a su bâtir et consolider et à laquelle elle a donné la force de surmonter sa disparition.
    L'auteur manie l'humour mâtiné d'une immense tendresse et l'ironie pour tenir à distance la douleur. Le/la lecteur/trice passe des larmes au sourire devant des scènes cocasses parfaitement décrites (le choix du cercueil, le scellement de la pierre tombale avec le couinement du pistolet à joint,....) qui déclenchent le rire du père et des fils car en ces moments, l'émotion est à fleur de peau et peut exploser en pleurs ou en rires.
    Magnifique primo-roman qui émeut, car il nous renvoie à la perte de notre mère, à la peur du jour où cela arrivera ou à la douleur enfouie mais jamais disparue qu'un tel livre fait affleurer avec la douceur qu'apporte le temps qui passe.
    Je remercie lecteurs.com et les éditions l'Iconoclaste pour cette lecture-émotion, en lice pour le Prix Orange du Livre 2023.

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  • Tout d’abord il y a ces trois silhouettes dans une rue déserte, la nuit sans doute, un graphisme sobre et beau.
    Ensuite il y a Mathieu Persan, l’auteur de ce premier roman est un illustrateur de talent qui est d’avantage habitué aux couvertures des romans qu’il crée pour d’autres, qu’au...
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    Tout d’abord il y a ces trois silhouettes dans une rue déserte, la nuit sans doute, un graphisme sobre et beau.
    Ensuite il y a Mathieu Persan, l’auteur de ce premier roman est un illustrateur de talent qui est d’avantage habitué aux couvertures des romans qu’il crée pour d’autres, qu’au sien.
    Enfin, il y a cette famille unie autour des parents,
    Elle, une mère qui a oublié d’être femme et épouse à partir du jour où elle a donné la vie,
    Lui le père, amoureux comme au premier jour de celle qui grâce à lui ne doit plus jamais pleurer,
    Eux, les enfants, frères et sœur unis, la fratrie entourée, choyée, aimée par cette mère qu’ils adorent,
    Et l’invité surprise, celui dont personne ne veut, le cancer.
    Avec une grande tendresse et parfois une belle dose d’humour, l’auteur raconte la maladie, la perte de celle qui s’en va comme le disent souvent avec ellipse les personnels médicaux pour annoncer un décès. Puis la suite, toute la suite, enfin presque. L’assurance vie, le cimetière, les pompes funèbres, mais au fait, comme habille-t-on un défunt ? Le verre que l’on boit à la santé de ceux qui restent et à tous ces souvenirs qui nous reviennent lorsque l’on partage le deuil, le départ, la perte d’un être cher.
    Ensuite, il faut dire, aux enfants, soutenir le père, vivre avec mais sans.
    Ce roman, ou récit, n’est pas triste malgré son sujet qui devrait être profondément déprimant. On y sent tout l’amour d’un fils pour sa mère, cette complicité, ces silences et tous ces mots jamais dits, ni par l’un ni par l’autre, mais que chacun sait et ressent au fond de lui. C’est un bel hommage empreint de sensibilité et de tendresse à tout ce qu’elle a donné à ses enfants tout au long de sa vie.
    …...............
    J’ai retrouvé tout ça et plus encore dans ce récit-roman, lu d’une traite, car impossible à lâcher. J’y ai trouvé une belle écriture, un flot de sentiments, d’amour, d’empathie, de tendresse et de tristesse auquel on ne peut qu’adhérer.

    https://domiclire.wordpress.com/2023/04/17/il-ne-doit-plus-jamais-rien-marriver-mathieu-persan/

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  • https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/04/il-ne-doit-plus-jamais-rien-marriver-de.html

    Lorsqu'elle accouche de son premier enfant, la mère de Mathieu Persan s'exclame "Il ne doit plus jamais rien m'arriver". Dorénavant, elle vivra à travers ses enfants, se dévouant à eux corps et âme....
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    https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/04/il-ne-doit-plus-jamais-rien-marriver-de.html

    Lorsqu'elle accouche de son premier enfant, la mère de Mathieu Persan s'exclame "Il ne doit plus jamais rien m'arriver". Dorénavant, elle vivra à travers ses enfants, se dévouant à eux corps et âme. Mathieu est le petit dernier, le plus drôle, le plus fusionnel aussi. Il grandit, devient père de deux enfants, mais lorsque sa mère atteint l'âge de la retraite, elle lui annone l'arrivée d'un intrus : le cancer.

    Mathieu Persan raconte les combats de sa mère contre la maladie, jusqu'à ses derniers jours ainsi que les siens et ceux de sa famille, après sa disparition.

    Mathieu Persan nous brosse le portrait d'une femme qui ne manquait pas d'humour et qui a vécu pour les autres, qui s'est donné comme but de protéger ses enfants de craintes parfois irrationnelles se transformant en louve, une femme à la forte personnalité. Il décrit sa famille assez originale et très sympathique dotée d'une belle philosophie de vie et fait le récit d'une vie ordinaire et d'une une relation d'amour fusionnel entre un fils et sa mère.
    Ce roman n'est absolument pas triste, il est très vivant et lumineux. Ecrit à la bonne distance, c'est un récit plein de tendresse, de poésie et d'humour parsemé des paroles souvent drôles et du rire de sa mère qui accompagnent l'auteur dans sa tête. Mathieu Persan a réussi à imprégner d'amour et de vie toutes les pages de ce récit.
    A noter la très belle couverture réalisée par l'auteur illustrateur.

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    • Joëlle Guinard le 11/04/2023 à 09h59

      J'espère qu'il te plaira autant qu'il m'a plu. Un texte lumineux sur un sujet difficile

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    • Eliane8 le 10/04/2023 à 10h18

      Je n'ai pas lu ce livre , mais je voudrais exprimer ce qui résonne en moi à la lecture de votre résumé : tout d'abord effrayée par la position extrémiste de cette femme face à la maternité ( non, une mère est d'abord une femme ouverte aux multiples expèriences que la vie offre , ce qui est un cadeau pour ses enfants ... ) . Mais l'humour et la lumière de cette femme en dépit de sa maladie me touchent beaucoup . Et l'éprouvante expèrience liée la fin de la vie est un sujet courageux et nécessaire selon moi .
      Merci Joëlle de m'avoir donné envie de lire ce livre !

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  • "Il ne doit plus jamais rien m'arriver", cette phrase est celle de la mère de l'auteur après la naissance de son premier enfant. Une phrase qui prend toute la place sur cette belle couverture de ce premier roman, cette phrase qui devient titre, cette phrase qui résume tout ce récit consacré à...
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    "Il ne doit plus jamais rien m'arriver", cette phrase est celle de la mère de l'auteur après la naissance de son premier enfant. Une phrase qui prend toute la place sur cette belle couverture de ce premier roman, cette phrase qui devient titre, cette phrase qui résume tout ce récit consacré à une seule et unique femme. Une femme qui a décidé de se consacrer à ses enfants, à sa famille, au point d'accueillir au dessus de son appartement deux des trois enfants du couple.

    Mais l'arrivée dans cette famille d'un mot, d'un seul : cancer, fait tout basculer. Un jour, à quatre heures du matin, le téléphone sonne, il faut venir absolument, direction l'hôpital. Mathieu se remémore les moments forts et importants d'une vie, les derniers mois de sa mère pour combattre la maladie, et les dernières heures d'une femme tant aimée.

    Certains romans sont inoubliables, celui-ci en fait parti. Un roman intime, tendre, triste, sans pathos mais plein d'humour. Mathieu Persan, illustrateur, a décidé de laisser les couleurs, les pastels, les formes, pour prendre la plume : une magnifique idée. Un récit hommage, où Mathieu décrit les différentes étapes de la maladie avec simplicité, en donnent un portait de femme d'une grande sensibilité, celui d'une mère dévouée.

    L'humour prend une place importante dans le récit, comme une protection contre la douleur, la peur, l'oubli. Ni trop triste, ni trop drôle, Mathieu Persan donne à sa mère disparue le plus beau des cadeaux : un roman mémoire, pour ne pas oublier qu'elle était une femme extraordinaire.

    Bouleversant, réfléchi, émouvant, tendre, intense, poignant, peu importe les mots que l'on peut mettre sur ce récit, ils ne dépasseront jamais les émotions et la beauté qui en ressort à chaque phrase. Mathieu Persan livre un magnifique roman autobiographique ou comment faire face à l'impossible. C'est beau, c'est lumineux, bref, à lire absolument !

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  • SUBLIME & ÉMOUVANT! Coup de coeur !

    "Il ne doit plus jamais rien m'arriver". Cette phrase est celle que la mère de l'auteur, Mathieu Persan s'est exclamée suite à la naissance de son premier enfant. Désormais, sa vie sera consacrée à ceux qu'elle a mis au monde alors qu'ils n'avaient rien...
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    SUBLIME & ÉMOUVANT! Coup de coeur !

    "Il ne doit plus jamais rien m'arriver". Cette phrase est celle que la mère de l'auteur, Mathieu Persan s'est exclamée suite à la naissance de son premier enfant. Désormais, sa vie sera consacrée à ceux qu'elle a mis au monde alors qu'ils n'avaient rien demandé. Elle fera en sorte qu'ils soient les plus heureux possible et Mathieu sera le troisième de la fratrie. Une vie paisible jusqu'à l'arrivée d'un invité indésiré... Le cancer.

    Ce roman c'est des souvenirs d'enfance, un combat maternel à armes et chances inégales, le néant qu'il faut affronter et la joie de vivre qu'il faut peu à peu retrouver...

    Ce roman c'est une pépite absolue. Une plume magnifique qui m'a offert une farandole d'émotions. Malgré le sujet triste à pleurer, l'auteur réussit le pari de nous livrer une histoire particulièrement lumineuse, et de nous faire sourire à de nombreuses reprises tant certaines scènes sont cocasses.

    "En miroir de cette liberté il y a le vertige de se rendre compte que la mort, on n'y connaît rien, alors qu'elle demeure la seule certitude de notre vie."
    C'est vrai ça, puisqu'elle est inévitable, pourquoi ne nous donne t-on pas davantage les armes pour l'affronter?

    Une plume magnifique qui nous raconte l'avant mais aussi l'après. Que faire face au vide de l'absence quand l'être cher n'est plus? À travers ces pages, avec une sensibilité sans pareille, c'est un hommage sublime qui nous est livré. Beaucoup de tendresse et de pudeur. Le rire qui l'emporte face à la douleur. Quand la vie reprend ses droits avec cet amour fusionnel qui borde le cœur, en guise de souvenir.

    "Maman allait démontrer que si la vie entraîne inévitablement la mort, la réciproque est aussi vraie. Qu'au-delà de la mort, elle allait faire naître des moments de vie, des souvenirs, des histoires qui traverseraient le temps."

    Poignant et intense, un premier roman magistral que je ne suis pas prête d'oublier !
    Je recommande, immensément.

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  • Mathieu Persan est illustrateur, je ne le savais pas, je ne le connaissais pas. On peut désormais ajouter une corde à son arc, celle d’auteur et même d’auteur/illustrateur puisque, si je ne me trompe, c’est lui qui a réalisé le dessin de couverture de son premier roman "Il ne doit plus jamais...
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    Mathieu Persan est illustrateur, je ne le savais pas, je ne le connaissais pas. On peut désormais ajouter une corde à son arc, celle d’auteur et même d’auteur/illustrateur puisque, si je ne me trompe, c’est lui qui a réalisé le dessin de couverture de son premier roman "Il ne doit plus jamais rien m’arriver". Une très belle réussite.

    Et mon enthousiasme pour cet ouvrage n’était pas gagné. Face à la maladie et à la mort, j’aurais plutôt des tendances à la fuite, je ne sais pas faire, je ne sais comment me comporter, tout cela m’effraie au plus haut point. Pourtant, je l’ai lu presque d’une traite et ai davantage ri que pleuré. Lorsque l’auteur nous raconte la maladie de sa mère, puis son décès – rapide – alors qu’elle est encore jeune, il le fait d’une manière si légère, si tendre, que l’on ne peut que s’envoler avec lui vers les souvenirs heureux qui affluent. En fait, il nous prend par la main et nous invite dans la cuisine familiale, lieu de tous les bonheurs où l’on mange, certes, mais où l’on parle et rigole à l’envi. C’est la maison du bonheur, il le dit.

    Ce roman est un véritable hymne à l’amour, l’amour d’un fils pour sa mère, d’un mari pour son épouse, d’une mère pour ses enfants, même si elle ne sait pas l’exprimer. Tout au long des pages, cet amour inconditionnel est présent et fait d’un journal de deuil une véritable épopée du bonheur. L’écriture est fluide, d’une grande simplicité, parfois teintée de familiarité. Le ton alterne entre sérieux, tristesse et nostalgie "…et j’ai ajouté "Endors-toi paisiblement." En levant la main en signe d’au revoir. Cette phrase, je ne sais d’où elle est sortie. Je pense que c’est la première fois que je la prononçais." Pour, l’instant d’après, donner dans l’humour, l’autodérision "On entendrait ça au cinéma, on se dirait que les dialoguistes ne se sont pas foulés et que ça sonne un peu faux."

    Alors, oui, j’ai beaucoup aimé "Il ne doit plus jamais rien m’arriver". J’ai aimé par-dessus tout la délicatesse avec laquelle a été juste effleuré ce qui est déjà arrivé à cette mère adorée. Décidément, un roman d’une grande élégance.

    Roman sélectionné pour le Prix Orange du Livre 2023

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