Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Il m'appelait Pikolo ; un compagnon de Primo Levi raconte

Couverture du livre « Il m'appelait Pikolo ; un compagnon de Primo Levi raconte » de Jean Samuel aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Pikolo et Primo : une rencontre en enfer
Un Pikolo, dans l'univers concentrationnaire d'Auschwitz, c'est l'adjoint du kapo, un détenu choisi par celui-ci pour son service personnel ; c'est aussi le surnom que Primo Levi donne à un jeune juif alsacien rencontré peu après son arrivée au camp : "... Voir plus

Pikolo et Primo : une rencontre en enfer
Un Pikolo, dans l'univers concentrationnaire d'Auschwitz, c'est l'adjoint du kapo, un détenu choisi par celui-ci pour son service personnel ; c'est aussi le surnom que Primo Levi donne à un jeune juif alsacien rencontré peu après son arrivée au camp : " Jean était un Pikolo exceptionnel. Il joignait à la ruse et à la force physique des manières affables et amicales : tout en menant avec courage et ténacité son combat personnel et secret contre le camp et contre la mort. "
De ce Pikolo, Primo Levi fera le héros du plus beau chapitre de son livre Si c'est un homme. Ainsi ce détenu anonyme - numéro 176.397 - trouve-t-il, grâce au futur grand écrivain, une identité et une dignité nouvelles. Et noue avec lui une relation d'une qualité rare, qui résistera à tout : à l'horreur, à la séparation et au désir d'oubli.
Pendant un demi-siècle, Jean Samuel s'est tu. Aujourd'hui, à l'approche de la mort, il accepte enfin de parler.
Jean Samuel a toujours refusé de mettre par écrit son témoignage sur la déportation, le camp, la survie, la souffrance, l'indicible. Il préférait laisser la plume à son ami Primo Levi. Et acceptait ainsi de rester dans l'ombre par respect pour l'écrivain, par pudeur aussi. Aujourd'hui que celui-ci s'est éteint, que partent un à un les hommes et les femmes qui avaient encore en mémoire les images d'Auschwitz, il a éprouvé le besoin de laisser à ses enfants à ses petits-enfants le récit de sa jeunesse blessée.
Entre autobiographie, correspondance et témoignage, un livre atypique qui prend à la gorge
Séparés par la débâcle de l'hiver 1945, Primo Levi et Jean Pikilo se sont miraculeusement retrouvés après la guerre. S'est établie alors une correspondance qui tire sa beauté des personnalités de ceux qui l'échangent : chaleur humaine, retenue, confiance, et des confidences d'autant plus émouvantes qu'elles n'étaient pas destinées à être publiées. Commentées par Jean Samuel lui-même qui les enrichit du récit de sa tragédie personnelle, elles donnent au témoignage une épaisseur particulière qui fait de ce livre une pièce essentielle de l'histoire de la Shoah.

Donner votre avis