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Home sweet home

Couverture du livre « Home sweet home » de Alice Zeniter et Antoine Philias aux éditions Ecole Des Loisirs
Résumé:

Cleveland, 2008. Lors de la crise des subprimes aux Etats-Unis, la ville de Cleveland (Ohio) est frappée de plein fouet. Anna, 17 ans, fuit sa famille en faillite et ses parents défaillants, avec ses frères jumeaux Chris et Bog. Direction Winston High, le lycée de la ville, abandonné. Ils seront... Voir plus

Cleveland, 2008. Lors de la crise des subprimes aux Etats-Unis, la ville de Cleveland (Ohio) est frappée de plein fouet. Anna, 17 ans, fuit sa famille en faillite et ses parents défaillants, avec ses frères jumeaux Chris et Bog. Direction Winston High, le lycée de la ville, abandonné. Ils seront peu à peu rejoints par d'autres jeunes livrés à eux-mêmes ou fugueurs, Oliver, Dean, Lily, Dalila, Bart. Puis Elijah qui trouve aussi refuge au sein de ce grand paquebot qui prend l'eau pour tenter de rester à la surface de cette ville qui sombre. À la tête de cette petite bande, Anna tente de maintenir le cap pour faire face au quotidien. Système D, débrouille, la bande s'organise pour survivre. La petite communauté repose sur un fragile équilibre. Jusqu'à l'arrivée de Marcus et des Pèlerins.

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Avis (1)

  • Il se dégage une douceur amère de ce roman. Ces gosses qui tentent de survivre avec trois fois rien dans les couloirs déserts et froids d'un lycée, ça fait réfléchir. Anna et Elijah, sont les deux voix qui dominent dans le ce récit alternant les pensées de plusieurs ados. L'une issue d'une...
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    Il se dégage une douceur amère de ce roman. Ces gosses qui tentent de survivre avec trois fois rien dans les couloirs déserts et froids d'un lycée, ça fait réfléchir. Anna et Elijah, sont les deux voix qui dominent dans le ce récit alternant les pensées de plusieurs ados. L'une issue d'une famille d’émigrants polonais, l'autre issu d'un milieu bourgeois. Ils racontent ce qu'ils ont vécu en cette fin d'année 2008.

    La crise des subprimes c'est l'endettement de milliers de familles à partir de 2007, qui laisse des quartiers entiers désertés, assaillis par les gangs et par ceux qui n'ont plus de toits. On parle de rêve américain, de finance, de prêts immobiliers, mais ces jeunes, eux, on d'autres choses à rêver que ce qui tourne autour de l'argent. Ils choisissent de s'isoler sans adultes, et d'apprendre à se contenter de peu. C'est un roman de la survie : comment faire sans argent, sans nourriture, sans chauffage ? Alors on désigne des chefs, on apprend à faire confiance, à vivre en solidarité, on se débrouille avec les moyens du bord, même s'il y a des débordements, des caractères qui se détachent, l'amour qui frappe, la police qui rôde. Oui, c'est politique mais il y a une forme de retenue, une nostalgie. De la poésie émergent des mots simples des ados.

    J'ai été frappé par cette histoire qui se déroule avec nonchalance mais force. Qui nous apprend beaucoup avec peu de mots. C'est lumineux, fort et subtil à la fois, plein de justesse, sans stéréotypes.

    Une belle leçon de vie et d'humanité, un message de courage et d'espoir. On ne peut qu'être séduits.

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