Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Alors que la France et l'Angleterre s'apprêtent à célébrer le centenaire de l'Entente Cordiale en avril 2004, il est bon de se demander pourquoi, selon plusieurs sondages, près de 15 % des Français avouent ne pas aimer les Anglais, un nombre encore plus important de nos compatriotes estimant qu'ils ont été très longtemps nos ennemis héréditaires.
Depuis le Moyen Age, de nombreux conflits ont en effet opposé les deux nations, et les souvenirs de Crécy, Poitiers, Azincourt, de la mort de Jeanne d¹Arc, de la Hougue, Fontenoy, de la perte de l¹Inde et du Canada, de Trafalgar, Waterloo, Fachoda et Mers el-Kébir pèsent lourd dans la mémoire collective des Français. Malgré plusieurs périodes d'anglomanie qui ont aussi jalonné notre histoire, l'Angleterre reste pour beaucoup la perfide Albion, et chaque crise politique ou économique, voire chaque compétition sportive entre la France et le Royaume-Uni font resurgir les fantômes du passé.
Cette anglophobie latente remonte-t-elle à la Guerre de Cent Ans, transmise par tradition familiale de génération en génération, ou à la rivalité maritime entre les deux nations de Louis XIV à Napoléon ? Est-elle simplement le produit de l'enseignement généralisé de l'histoire de France et de la naissance de la presse populaire de masse à la fin du XIXe siècle ? Touche-t-elle tous les Français, ou est-elle plus forte dans certains milieux et dans certaines régions ?
Fruit de plusieurs années de recherches, ce livre tente d¹apporter quelques éléments de réponse à ces questions.
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