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Henry Darger ; dans les royaumes de l'irréel

Couverture du livre « Henry Darger ; dans les royaumes de l'irréel » de Xavier Maumejean aux éditions Aux Forges De Vulcain
Résumé:

Henry Darger naît en 1892 dans un quartier pauvre de Chicago. Il y meurt en 1973, après avoir mené une vie discrète, lourde de nombreux secrets. En vidant sonappartement, on découvre ses romans comptant des milliers de pages, auxillustrations énigmatiques et troublantes. Son oeuvre va... Voir plus

Henry Darger naît en 1892 dans un quartier pauvre de Chicago. Il y meurt en 1973, après avoir mené une vie discrète, lourde de nombreux secrets. En vidant sonappartement, on découvre ses romans comptant des milliers de pages, auxillustrations énigmatiques et troublantes. Son oeuvre va bouleverser l'histoirede l'art. Xavier Mauméjean reconstitue, pour la première fois, la vie de cepersonnage hors norme, mystérieux et à l'imagination sans égale, créateur d'undes mondes de fiction les plus vastes et étranges qui soient.

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Avis (1)

  • Découvrir « Henry Darger, dans les royaumes de l’irréel », faire sienne cette lumineuse biographie dont on retient chaque éclat pour les jours sans. Son poids est certifié. Tout est source de savoirs, d’attention à l’homme Henry Darger. Comprendre que ce livre atypique écrit par Xavier Mauméjean...
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    Découvrir « Henry Darger, dans les royaumes de l’irréel », faire sienne cette lumineuse biographie dont on retient chaque éclat pour les jours sans. Son poids est certifié. Tout est source de savoirs, d’attention à l’homme Henry Darger. Comprendre que ce livre atypique écrit par Xavier Mauméjean spécialiste d’Henry Darger : « Il a consacré un roman, Américan Gothic (Alma 2013) à Henry Darger, ainsi que sa thèse de doctorat » est un acte mémoriel, culte. Les férus d’Art, les curieux, les assoiffés d’une littérature de renom trouveront dans ce livre toute l’idiosyncrasie de Darger. Quel homme ! quel parcours ! Que de surprises dévoilées ! Ce qui est intéressant est aussi la construction même de cette biographie. Xavier Mauméjean écrit à l’instar d’un mémoire. Sans cette vulgarisation, la tête haute, connaissant à l’extrême Henry Darger. Le jeu narratif change souvent, ce qui nous alerte et nous captive. Nous sommes alors dans l’écoute du narrateur de l’autobiographie de Darger. Parfois, et pour notre plus grand plaisir, le roman est là avec ses nuances relevées. « Comme nombre d’enfants, Henry aime colorier des images en utilisant des boîtes de peintures, qu’il se paye lui-même. On peut supposer que le garçon a exercé des petits métiers pour se faire de l’argent. » Henry ne vivra pas longtemps avec son père. Il a été placé dans une institution. C’est un enfant difficile, délicat et incompris. Il aura toute sa vie écrit et peint en cachette. « En 1937, Henry Darger achève : « Dans les royaumes de l’irréel ». Une adresse figure dans son journal. L’adresse exacte est celle d’un célèbre éditeur de livres pour enfants, établi à Chicago depuis 1861. Darger avait-il envisagé un temps de lui faire parvenir son manuscrit ? » Darger est dans la vie en pleine solitude. On ressent un froid immense, un repli, un manteau givré de neige sur ses épaules. Et pourtant ses tableaux colorés, riches d’enfants, vivifiants, irréels, arriment la joie montante. « Or Darger réduit le rapport aux autres à sa plus simple expression. » Cette biographie est un chef-d’œuvre. Comprendre que Xavier Mauméjean délivre une conférence à ciel ouvert. Retenir les œuvres écrites d’Henry Darger en pages finales. Les œuvres picturales mentionnées, les notes. Pour moi, c’est plus qu’une découverte. J’ai fait connaissance avec un être exceptionnel dont j’aurai aimé être l’amie. La certitude de détenir un outil spéculatif. La joie et l’impatience de voir ses toiles en vérité. « Ainsi en est-il de la foi. Si elle n’a pas les oeuvres, elle est tout à fait morte. Au contraire on dira : Toi, tu as la foi, et moi j’ai les œuvres ? Montre-moi ta foi sans les œuvres ; moi c’est par les œuvres que je te montrerai ma foi. » « Le propre de la tristesse est d’absorber. » « Nathan Lerner et David Berglund comprennent que le vieil homme discret qui durant son activité professionnelle était simple agent d’entretien pour différents hôpitaux, est en réalité un artiste. » Ils vont rassembler l’épars, mettre en lumière Henry Darger. Xavier Mauméjean est leur allié. « Le 19 novembre 1996 Nathan et Kiyoko Lerner font poser une pierre tombale portant cette inscription : Artiste et protecteur des enfants. » Lisez cette biographie phénoménale. Offrez-là ! Son perpétuel est à vous lecteurs ! Publié par les majeures Éditions Aux forges de Vulcain.

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