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C'est simplement normal, un signe des temps. Les gens perdaient complètement toute notion de leur identité. Personne ne semblait savoir qui était qui. Les gens devenaient de simples ombres, des mouvements, des jumeaux de lumière et d'obscurité dans une vague danse de valeurs d'échanges et de conflits d'intérêts. Même la notion d'intégrité personnelle était minée par cette diminution.
Hank avait alors commencé à comprendre qu'il vivait dans l'oeil d'un cyclone, que son espace personnel existait au milieu d'un monde cinétique qui ne le concernait pas et ne l'émouvait pas, sinon au travers des sens de la vue, du toucher et de l'ouïe, ces mêmes sens qu'il avait l'impression de perdre. C'est à ce moment-là qu'il s'est mis à agir comme s'il se trouvait dans un monde parallèle à celui des sensations. Ses propres sens étaient devenus un écran ou une vitre, une fenêtre derrière laquelle il regardait. Et seule la cacophonie croissante de son âme semblait pouvoir la briser, comme s'il essayait d'aller au-delà de ses sens pour se les approprier. Il se sentait enfermé, piégé par sa personnalité, et la violence était peut-être la seule manière d'échapper à lui-même.
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Une superbe BD qui questionne les thèmes de l'identité et de la transmission d'une culture