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Fin des années 80 apparaît un réalisateur américain des plus singuliers : Hal Hartley. Durant toute la décennie qui suit, ses films - The Unbelievable Truth, Trust, Simple Men, pour n'en citer que quelques-uns - sont les uns après les autres salués par la critique et suivis par un public fidèle. Il collaborera avec Isabelle Huppert à la demande de cette dernière sur Amateur et son succès ne se démentira pas jusqu'en 1998, année où il sera récompensé à Cannes pour Henry Fool (Prix du meilleur scénario). Aujourd'hui, en 2016, Hartley semble avoir disparu du paysage cinématographique français et être tombé dans l'oubli. Pour autant, l'artiste, lui, n'a jamais cessé de créer, de se renouveler, de pousser toujours plus loin sa recherche et de produire des oeuvres hors norme. Bien loin d'avoir perdu l'inspiration, Hartley s'est en effet au contraire engagé dans une voie radicale qui ajoute au refus des codes du cinéma le refus de ses modes de production habituels. Cherchant toujours plus d'indépendance, d'autonomie, celui qui était déjà scénariste, monteur, compositeur et bien sûr réalisateur est ainsi devenu son propre producteur et son propre distributeur et a donné naissance aux oeuvres uniques que sont Fay Grim (suite de la trilogie inaugurée avec Henry Fool) ou encore The Girl From Monday (DVD édité par LettMotif) et Meanwhile. Il vient de signer Ned Rifle, qui conclut la trilogie commencée quelque vingt ans plus tôt. Conformément à la philosophie d'indépendance totale de Hartley, Ned Rifle a été entièrement autofinancé et est directement distribué par Hartley lui-même.
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