Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Hadji Mourat est un chef caucasien dont Tolstoï a fait le héros d'une ultime grande oeuvre. Malgré ses dimensions modestes, elle nous présente un vaste et saisissant tableau de la «guerre de pacification» du Caucase, à laquelle le romancier avait lui-même pris part un demi-siècle plus tôt et dont il avait rapporté Les Cosaques. Le choix d'un tel personnage est profondément révélateur : sa mort héroïque en fait un symbole de la vie même dans ce qu'elle a de plus irréductible. Ce récit, que Tolstoï n'a cessé de récrire pour le rendre parfait, n'a rien perdu de son actualité : il permet de déchiffrer la cruelle histoire contemporaine.
A lire pour Tolstoi, certes, mais aussi et surtout pour l'éclairage qui est donné par ce livre sur le Caucase et la Tchétchénie. Ce livre à été écrit il y a plus de cent ans. Il en dit long sur les relations tumultueuses entre les russes et les caucasiens. Il nous renvoie à notre époque et nous prouve que les racines de ses relations tumultueuses sont profondes. Pour le meilleur et pour le pire.
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