Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
La crise écologique constitue sans conteste l'un des défis majeurs de notre temps. Mais, contrairement à ce que l'on observe souvent, la proposition de simples mesures techniques ne pourra pas la résoudre : elle trouve en effet ses véritables racines au plus profond de notre culture. C'est à la découverte de ces dernières que s'attèle ici Henri Hude, dans cet ouvrage qui constitue le deuxième volume de sa grande méditation sur l'humanisme de demain. Penser la crise écologique, c'est penser la nature et la relation - souvent conflictuelle - qu'a noué avec elle l'homme contemporain. La nature n'est-elle qu'une mécanique impersonnelle intégralement quantifiable ? Un ordre de nécessité qui s'oppose absolument à la liberté humaine, et qui, pour cette raison, doit être intégralement dominé ? Le salut de l'une exclut-il, par conséquent, le salut de l'autre ? L'homme, pour être libre, doit-il effacer la nature, ou la nature, pour être restaurée, doit-elle être libérée de la présence humaine ? Au fil de son raisonnement, appuyé sur la plus solide tradition philosophique, Henri Hude résout cette contradiction mortifère et y substitue une autre vision, celle d'une nature dynamique ferment d'une destinée humaine sans égale dans la création. Il mène ainsi, par ce biais, une réflexion sur le sens le plus profond de notre existence et nous ouvre sur notre vocation fondamentale, la philia (l'amitié), et sur le Dieu trinitaire qui la fonde et l'inspire.
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