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Gustave Roud ; une solitude dans les saisons

Couverture du livre « Gustave Roud ; une solitude dans les saisons » de Francois Boddaert aux éditions Nouvelles Editions Place
Résumé:

Comment évoquer une écriture qui est essentiellement silence ?C'est, non pas la résolution, mais la mise au jour de cette interrogation initiale que se propose d'effectuer Gérard Titus-carmel, à propos de l'oeuvre du poète Gustave Roud. Celui-ci, en effet, n'est nullement un écrivain mondain... Voir plus

Comment évoquer une écriture qui est essentiellement silence ?C'est, non pas la résolution, mais la mise au jour de cette interrogation initiale que se propose d'effectuer Gérard Titus-carmel, à propos de l'oeuvre du poète Gustave Roud. Celui-ci, en effet, n'est nullement un écrivain mondain mais offre, bien au contraire, un regard humble et emprunt du rythme de la nature, des saisons, du travail de la terre... La conscience douloureuse du mouvement qui préside à l'ordre du monde (vie et mort) s'accompagne, chez le poète, d'un sentiment de séparation, d'écart profond avec toute chose et soi-même, et appelle, corollairement, la quête d'une unité, d'une forme d'éternité - qui est poésie pure. Ainsi, paysage, ciel, route, enfance constituent les repères ultimes d'une écriture qui est, en quelque sorte, le sceau du silence et de la solitude. Le poète se révèle alors dans sa « nudité essentielle », et la musique qu'il crée est attentive au retour, chaque été, des moissons, au chant des oiseaux, au passage des nuages, sur fond de conscience tragique.Gérard Titus-Carmel explore de la sorte les différentes strates d'une oeuvre tendue entre des extrêmes et tout entière tournée vers un Paradis recherché, un âge d'or imaginé.Né le 20 avril 1897 dans le canton de Vaud, en Suisse, Gustave Roud s'installera avec sa famille à Carrouge, dans le Jorat, à l'âge de neuf ans, et y demeurera jusqu'à sa mort en 1976. Ses premiers poèmes paraissent dans les Cahiers vaudois en 1915, année où il entreprend des études de lettres à l'Université de Lausanne, auxquelles succède une brève expérience de professeur. En 1927 paraît Adieu (éditions du Verseau), suivi de Petit Traité de la marche en plaine en 1932. Un séjour d'un an dans un sanatorium et le décès de sa mère marquent cette période. Entre 1941 et 1972 paraîtront successivement Pour un moissonneur, Air de la solitude, Haut Jorat, Le repos du cavalier, Requiem, Campagne perdue. Deux publications posthumes paraîtront, en 1978 et 1982 : Écrits (trois volumes) et le Journal (aux éditions Bertil Galland, présenté par Philippe Jaccottet).Gérard Titus-Carmel est né à Paris, en 1942. Peintre et poète, près de 180 expositions personnelles lui ont été consacrées dans le monde entier où son oeuvre est représentée dans une centaine de musées et d'institutions publiques. Il a dernièrement publié Ici rien n'est présent (Champ Vallon, 2003), Épars (Le Temps qu'il fait, 2003), Manière de sombre (Obsidiane, 2004).

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