Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Pendant un peu plus de trente ans, Georges Braque a peint une soixantaine de tableaux ayant pour sujet des barques, toujours échouées sur la grève et toujours solitaires, sous des ciels sombres et au bord d'une mer souvent agitée. Il commence cette série en 1928 à Varengeville, en Normandie, où il s'est fait construire un atelier (et où il est enterré) et la poursuit jusqu'à sa mort. Une série très peu connue et qui occupe une place à part dans son oeuvre.
Ces petits tableaux d'une apparente simplicité dans la construction dégagent une atmosphère de mélancolie teintée d'un certain désespoir. L'homme secret qu'était Braque y dévoile une partie de son intimité. Il est difficile de ne pas imaginer qu'en peignant ainsi ces esquifs fragiles au bord de la nuit et hors de toute présence humaine, l'artiste n'ait pas pensé au "grand passage" , celui qui conduit là d'où l'on ne revient pas.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron