Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Douze années durant, le conflentois Monfreid entretiendra une correspondance régulière avec Paul Gauguin mais aussi avec les milieux artistiques de l'époque pour diffuser et faire valoir l'oeuvre du peintre «exilé volontaire» aux Marquises et défendre les intérêts de sa famille après son décès. Ce précieux témoignage auquel s'ajoutent les archives du marchand Ambroise Vollard, très fournies en ce qui concerne Gauguin, est ici rassemblé par Mercedes Palau-Ribes et Brigitte Payrou-Nevau en soixante-et-onze lettres, totalement inédites , échangées d'abord par ces deux noms liés à jamais par l'histoire de l'art, Paul Gauguin (1848-1903) et George-Daniel de Monfreid (1856-1929), puis par le premier cercle de ces deux hommes devenus des amis. Il convient néanmoins de souligner à quel point ces missives étaient auparavant dispersées : l'éloignement de Gauguin et les conditions de sa disparition aux Marquises, le nombre considérable de publications qui lui ont été consacrées, ayant favorisé cet éparpillement. L'enseignement que l'on peut tirer de ces lettres est double. Elle témoignent, si besoin en était, de la fidèle amitié de Monfreid envers Gauguin par-delà la mort mais mettent en lumière ce qui conduit de l'ultralocal à l'universel. C'est-à-dire de ce qui lie intimement depuis des siècles les Pyrénées-Orientales, autrement dit le Pays Catalan, à l'histoire mondiale de l'art.
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