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Froid comme la mort

Couverture du livre « Froid comme la mort » de Antonio Manzini aux éditions Denoel
  • Date de parution :
  • Editeur : Denoel
  • EAN : 9782207118641
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Aoste, au mois de mars. Ester Baudo est retrouvée morte dans son salon, pendue. Le reste de l'appartement a été saccagé, et ce qui semble à première vue être un suicide se révèle vite être un meurtre. Pour Rocco Schiavone, le sous-préfet en charge de l'affaire, ce n'est ni plus ni moins qu'un... Voir plus

Aoste, au mois de mars. Ester Baudo est retrouvée morte dans son salon, pendue. Le reste de l'appartement a été saccagé, et ce qui semble à première vue être un suicide se révèle vite être un meurtre. Pour Rocco Schiavone, le sous-préfet en charge de l'affaire, ce n'est ni plus ni moins qu'un emmerdement de niveau 10 qui s'annonce. Muté depuis peu à Aoste pour son plus grand désespoir, ce Romain pur jus, mi-flic mi-voyou, amateur de joints matinaux et de jolies femmes, mène l'enquête à sa façon. Dans la petite ville grise et froide, il croise et interroge les proches de la victime. Il y a Patrizio le mari, la femme de ménage biélorusse à l'origine de la découverte du cadavre, ou encore celle qui semble avoir été la seule amie de la défunte, Adalgisa. Si la vie de la victime se dessine peu à peu, le mystère reste entier. Qui pouvait bien en vouloir à la calme et tranquille Ester Baudo ?
C'est la deuxième enquête pour Rocco Schiavone, le sous-préfet râleur, macho et doté d'un humour cinglant. À travers l'histoire d'Ester Baudo, Manzini dépeint aussi une Italie contemporaine et ses problématiques. Un livre au dénouement inattendu, à savourer de bout en bout.

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Avis (6)

  • Nouvelle et très bonne enquête de Rocco Schiavone, je me régale de cet humour noir, de cette émotion particulière et de ce style de polar.

    Ce vice préfet de police a vraiment une échelle personnelle des emmerdements bien spéciale ... par exemple au 6e niveau il y a les enfants qui crient au...
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    Nouvelle et très bonne enquête de Rocco Schiavone, je me régale de cet humour noir, de cette émotion particulière et de ce style de polar.

    Ce vice préfet de police a vraiment une échelle personnelle des emmerdements bien spéciale ... par exemple au 6e niveau il y a les enfants qui crient au restaurant et au 10e niveau il y a un homicide à résoudre !

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  • Coup double.
    Après un premier coup de cœur l'an passé avec Piste noire, Antonio Manzini récidive avec ce Froid comme la mort, deuxième enquête du commissaire, pardon : du sous-préfet Rocco Schiavone.
    Et c'est avec graaaand plaisir que l'on retrouve cet italien bougon et sympa, toujours...
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    Coup double.
    Après un premier coup de cœur l'an passé avec Piste noire, Antonio Manzini récidive avec ce Froid comme la mort, deuxième enquête du commissaire, pardon : du sous-préfet Rocco Schiavone.
    Et c'est avec graaaand plaisir que l'on retrouve cet italien bougon et sympa, toujours chaussé de ses Clarks trempées, aussi peu adaptées que lui (qui vient de Rome) au rude climat de la vallée d'Aoste.
    Des chaussures qui seront bientôt aussi célèbres que la pipe de Maigret ou les moustaches d'Hercule Poirot.

    [...] Vous devriez vous acheter une paire de bonnes chaussures, pour quand il neige. Rocco regarda la femme.
    — Vous savez quoi ? Ce n’est pas la première fois qu’on me donne ce conseil.

    Cette fois, on en apprendra un peu plus sur le passé de Rocco Schiavone et notamment sur la mystérieuse affaire romaine qui lui a valu de se retrouver exilé dans ces vallées de montagne qu'il exècre, comme une sorte de Hasbrouck italien.
    Comme il se doit, l'affaire commence avec la découverte d'un cadavre, celui d'Ester, une femme pendue chez elle et que 'on' aurait peut-être bien aidée à se pendre.

    [...] Il régnait l’odeur habituelle d’œuf pourri mélangé à du désinfectant et à de la vieille urine. Au loin un robinet gouttait, scandant le temps, unité de mesure qui ne concernait que Rocco, Italo et le docteur Fumagalli. Pour les autres, glissés dans des tiroirs de la morgue comme des vêtements hors saison, le temps n’avait plus aucun sens ni aucune valeur. Sur la table centrale, le corps d’Ester Baudo était couvert.

    On ne vous en dit pas plus sur l'enquête : il faudra se montrer patient et obstiné, à l'image du sous-préfet Schiavone qui, une fois de plus, en dépit de ses supérieurs et de ses subordonnés, réussira à dénouer les fils de l'intrigue ... dans un cimetière en présence d'un curé (décidément ! rappelons que l'enquête précédente se terminait également avec un curé mais dans une église ! c'est l'Italie sans doute).
    À moins qu'un retournement de dernière minute ne vienne encore tout chambouler ?
    Disons juste qu'il sera question de violences faites aux femmes.

    [...] Je n’accoucherai jamais. Parce que ce sera une fille. Et elle ne le mérite pas. Sa mère suffit.
    [...] Il n’existe pas de crime parfait. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils ont été commis. Ça suffit. Au mieux il existe des coupables très chanceux.

    Comme dans tout bon polar, l'enquête policière n'est là que comme un référentiel de codes auxquels se conforment les personnages et le roman.
    On n'est pas venus jusque dans la vallée d'Aoste pour trembler sous le couteau d'un serial-killer mais juste pour le plaisir de fréquenter cet infréquentable Rocco Schiavone, veuf toujours inconsolable.
    Et pour apprécier la prose humaniste et l'humour finaud de Manzini qui nous donnera quelques très belles pages sur les femmes.

    [...] On sait qu’il va arriver, et ces minutes d’attente sont les plus belles. On est couvert mais on sent dans ses os que tout va changer. Que le printemps arrive. Ensuite on se tourne et on s’aperçoit que les femmes l’ont déjà perçu. Le printemps. Elles le savent bien avant nous. Un beau jour on se réveille, on sort de chez soi et on les voit. Partout. On chope un torticolis, à force de les regarder. On ne comprend pas où elles étaient, avant. Elles sont comme les papillons. Elles sortent de leur léthargie et explosent d’un coup, à nous faire tourner la tête. Au printemps tous les schémas sautent. Il n’y a plus de maigres, de grosses, de sensuelles ni de belles. À Rome, au printemps, il faut juste observer le spectacle en silence. Profiter. On s’assoit sur un banc et on les regarde passer en remerciant Dieu de nous avoir faits hommes. Tu sais pourquoi ? Parce que, nous, on n’arrivera jamais à ce niveau de beauté, et en vieillissant on n’a plus rien à perdre. Mais elles si.

    Si vous ne connaissez pas encore le sous-préfet Rocco Schiavone, précipitez-vous sur ces deux savoureux épisodes préparés par le dottore Antonio Manzini.

    Pour celles et ceux qui aiment les femmes, italiennes ou pas, jeunes ou pas.

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  • A Rome, en mars, le printemps fait briller le soleil et les femmes sont belles. A Rome, en mars, s'il pleut, la pluie est douce, presque chaude. A Rome, en mars, le sous-préfet Rocco Schiavone, serait tellement plus heureux qu'à Aoste. Parce qu'à Aoste, en mars, le printemps est aux abonnés...
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    A Rome, en mars, le printemps fait briller le soleil et les femmes sont belles. A Rome, en mars, s'il pleut, la pluie est douce, presque chaude. A Rome, en mars, le sous-préfet Rocco Schiavone, serait tellement plus heureux qu'à Aoste. Parce qu'à Aoste, en mars, le printemps est aux abonnés absents. La pluie, glaciale, aime se faire neige et les femmes se camouflent sous leurs doudounes. Alors le sous-préfet est de mauvaise humeur et cela ne s'arrange pas quand il se retrouve avec un homicide sur le dos. Que des ennuis et de la paperasse en perspective. Pourtant il ne peut y échapper, les indices sont là. Ester Baudo a beau avoir été retrouvée pendue par sa femme de ménage, il ne s'agit pas d'un suicide mais d'un crime maquillé en suicide. A charge pour lui de retrouver le meurtrier alors que la neige tombe en abondance et lui ruine ses paires de Clarks les unes après les autres.

    Après une Piste noire des plus réjouissantes, Antonio Manzini récidive avec un deuxième opus tout aussi réussi. On retrouve avec plaisir Rocco Schiavone, fidèle à lui-même, misanthrope, malpoli, mal embouché, violent, mais décidé à punir celui qui a tué la pauvre Ester Baudo. Côté vie privée, il fait capoter sa relation avec la belle Nora, incapable de s'engager, toujours attaché à son épouse Marina avec qui il bavarde tous les soirs dans la solitude de son appartement. On en apprend aussi plus sur sa mutation punitive à Aoste. Encore une preuve que derrière son côté sombre se cache un homme sensible, un écorché soucieux de justice. Ce Schiavone est un personnage ambigu, détestable de prime abord, mais qui pratique si bien l'humour et l'auto-dérision qu'il en devient attachant. Il vaut à lui tout seul la lecture des romans de Manzini. Une série coup de cœur.

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  • N'en déplaise à mon amie blogueuse littéraire, Laure, j'ai eu, moi, grand plaisir et bonheur à retrouver le vice-questeur Rocco Schiavone et son créateur Antonio Manzini dans cette deuxième enquête parue, dans sa traduction française d'Anaïs Bouteille-Bokobza, chez Denoël Sueurs froides, "Froid...
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    N'en déplaise à mon amie blogueuse littéraire, Laure, j'ai eu, moi, grand plaisir et bonheur à retrouver le vice-questeur Rocco Schiavone et son créateur Antonio Manzini dans cette deuxième enquête parue, dans sa traduction française d'Anaïs Bouteille-Bokobza, chez Denoël Sueurs froides, "Froid comme la mort".

    Désormais installé à Aoste, le vice-questeur Rocco Schiavone est appelé à intervenir dans l'appartement, mis complètement sens dessus dessous, d'Ester Baudo, où il découvre cette jeune femme d'une trentaine d'années pendue aux rideaux de sa chambre dans une mise en scène macabre qui ne laisse aucun doute sur sa mort. Mais qui a bien pu commettre un tel crime? Les voleurs qui auraient ravagé l'appartement sans rien emporter? La piste semble évidente. Mais un peu trop cependant pour Rocco et son agent Italo Pierron qui vont devoir mener l'enquête et élargir leurs investigations. Car des doutes planent aussi sur Irina, la femme de ménage russe dont le beau-fils est un dealer en passe d'être connu par les services de la police. Des soupçons, savamment aiguillés par la meilleure amie de la victime, se portent aussi sur Patrizio, mari d'Ester, dont l'union ne parait pas avoir été aussi idyllique qu'il veut bien le dire...

    Le vice-questeur Schiavone a fort à faire. Et d'autant plus qu'il se retrouve personnellement confronté à un choix de vie qu'il se refuse à suivre avec sa compagne actuelle, Nora. Qu'il doit gérer la bonne marche de son commissariat et notamment les conséquences de la présence de l'inspectrice Rispolli au sein de son équipe, jeune femme qui cumule les défauts d'être jeune, belle ET femme! Et surtout qu'il est appelé à retourner discrètement à Rome, où il officiait auparavant et se retrouve ainsi de nouveau face à ce qui a causé sa mutation à Aoste.

    Et tout ceci en l'espace de quelques jours, comme cela semble être le scénario d'écriture d'Antonio Manzini.

    J'ai vraiment eu grand plaisir à retrouver ce personnage attachant qu'est ce vice-questeur Rocco Schiavone. Malgré ses défauts (mais qui peut se targuer de ne pas en avoir?!!!), il se révèle touchant dans ses gestes, dans ses façons de faire, dans ses opinions, dans ses certitudes. Rocco Schiavone est un homme blessé qui peine à remonter la pente. On comprend que son épouse, Marina, est décédée dans de mystérieuses circonstances qui ont cependant eu pour conséquences de lui faire quitter Rome. Quand il se rend sur la tombe de Marina et croise malencontreusement ses beaux-parents, ceux-ci reconnaissent qu'ils ne pourront jamais lui pardonner la mort de la jeune femme. Et Rocco doit faire avec, doit vivre avec ce poids sur la conscience et dans son cœur.

    J'ai aimé à nouveau le style incisif d'Antonio Manzini, la façon particulière dont Rocco conduit son enquête, son implacabilité, l'ambiance du commissariat, les états d'âme du vice-questeur, ses façons d'agir. Bref je suis en train de devenir une inconditionnelle du vice-questeur Schiavone. A tel point que j'ai envie de le lire à présent aussi en VO !!!

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  • J’adore les titres qui ne laissent pas de place au doute ! Surtout lorsque c’est publié dans la collection Sueurs Froides.

    Lors de la sortie du premier épisode des enquêtes de Rocco Schiavone « Piste noire » je n’ai pu le lire (ce qui ne saurait tarder). Je découvre donc directement le...
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    J’adore les titres qui ne laissent pas de place au doute ! Surtout lorsque c’est publié dans la collection Sueurs Froides.

    Lors de la sortie du premier épisode des enquêtes de Rocco Schiavone « Piste noire » je n’ai pu le lire (ce qui ne saurait tarder). Je découvre donc directement le personnage principal, ce n’est pas très gênant, puisque l’auteur nous le resitue dans le contexte.

    Ce que j’aime dans les personnages récurrents des séries policières, c’est de les voir se débattre avec les aléas de la vie en marge de l’enquête. Bien sûr, la partie personnelle vient influencer ses déductions puisqu’il n’y pas de barrière entre les deux. Il y a donc une évolution d’où le besoin de lire dans l’ordre. Là sur le deuxième ce n’est pas encore flagrant.

    Le coté borderline des garants de la loi donne lieu à des franchissements de la frontière légale. On n’a pas affaire à des personnages lisses. A force de se frotter aux malfrats cela laisse des traces d’autant plus qu’il explique qu’il vient d’un quartier où jouer au gendarme est au voleur ses jouer aux rôles futurs. Lui a choisi la loi mais ces meilleurs amis l’autre bord.

    Les relations compliquées avec les femmes vont avoir des répercussions sur son enquête où il est question de femmes et d’amitié.

    On est dans un jeu de manipulations dans lequel le lecteur va être emporté par les différents retournements de situation.

    Le côté « exilé », « banni » de Rome, avec son problème d’adaptation au climat donne un aspect décalé, comme s’il était au purgatoire pour expier ses fautes, on l’a mis au vert pour qu’il se fasse oublier. Son problème redondant de problème de chaussure est dans la même ligne, une sorte de pénitent, et même temps on ne peut s’empêcher de penser au proverbe Sioux « Ne juge jamais un homme avant d'avoir marché un mille dans ses souliers. »

    La thématique de l’eau est très présente ce qui contribue à me rendre cette série très intéressante.

    Rocco est un personnage tourmenté qui me plait bien et que j’espère suivre dans d’autres enquêtes. C’est la première affaire que je lis et j’aime bien qu’elle se déroule à Aoste et ses environs car je ne connais pas du tout ces décors là. Je l’imagine bien en téléfilm.

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  • http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/04/froid-comme-la-mort.html
    C'est ma première lecture et ma première enquête avec Rocco Schiavone et j'ai vraiment passé un bon moment avec ce personnage atypique.

    Quand nous commençons l'histoire, nous pensons que c'est une histoire d'enquête...
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    http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/04/froid-comme-la-mort.html
    C'est ma première lecture et ma première enquête avec Rocco Schiavone et j'ai vraiment passé un bon moment avec ce personnage atypique.

    Quand nous commençons l'histoire, nous pensons que c'est une histoire d'enquête banale, mais détrompez-vous. L'auteur réussit à nous embarquer dans une histoire vraiment intéressante. Nous retrouvons une femme pendue, au début nous pensons à un suicide, mais le médecin légiste nous prouve qu'il s'agit d'un meurtre. Nous allons être embarqués par une enquête vraiment prenante et j'ai été bluffé par l'enquête menée par Rocco.

    Rocco est un personnage qui va jusqu'au bout et il n'a peur de rien. La seule chose que j'ai eu un peu de mal avec lui, c'est son humour, mais rien qui dérange l'histoire pour ma part. J'ai vraiment apprécié enquêté avec lui et j'ai été stupéfaite par la fin.

    En conclusion, j'ai passé un agréable moment grâce à la plume fluide et détaillée de l'auteur. L'intrigue est vraiment très intéressante avec un suspense à vous tenir jusqu'au bout de l'histoire. Je vous recommande cette histoire si comme moi vous aimez résoudre des mystères.
    7/10

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