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Dans ce roman audacieux, l'auteur a voulu prolonger la réalité biographique de Franz Kafka de quelques décennies et introduire dans la vie - imaginaire - qu'il lui prête des éléments omniprésents dans ses textes : la recherche de l'absolu, la non-religiosité - à laquelle s'est vivement opposé son grand protecteur-traître Max Brod -, la judaïcité charnelle, humaine, l'extrême bonté, et son rapport intime avec la nature, que la rencontre avec l'âme simple de Dora, son dernier amour, favorise et encourage enfin, après les vaines recherches d'une vraie compagne (certes pas Felice Bauer). Il a voulu aussi - tout en n'étant pas juif - trans- porter une partie de son récit dans un kibboutz (Franz et Dora n'avaient-ils pas rêvé de se rendre en Palestine), afin d'évoquer le débat nécessaire et irrésolu, pour Kafka comme pour beaucoup de Juifs, entre la diaspora et le sionisme.
C'est son Kafka que Torrigiani nous propose ici, dans une appropriation déférente et très libre, un Kafka intime et plus vrai que nature : vivant.
C’est un texte magnifique, plein de références et le portrait d’un Kafka vrai et humain, empli de doutes mais aussi de regards sur un monde qui lui échappe. La narration file avec plaisir, et la lecture est poignante.
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