Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Gare de Prague. Une femme, assise dans un train. Un homme, debout sur le quai. Elle, actrice du théâtre yiddish. Lui, rédacteur titulaire aux Assurances Ouvrières contre les accidents pour le royaume de Bohême. Leur visage est une ombre qui fuit, leur corps un vide qui se remplit, leur esprit une possible fumée qui stagne au fond du ciel. Leur monde est notre monde, instable, bouleversant, incompréhensible. Loin des habituels commentaires sur l'oeuvre de Kafka, ce roman se veut comme une oreille appliquée contre lui, une
sorte de chambre d'écho où résonne un chant à deux voix entrelacées, la réverbération de deux pensées qui se frôlent, se repoussent, tournent l'une par rapport à l'autre. Deux voix, deux pensées, deux êtres hantés, dans le Prague du début du XXe siècle, de visions et de rêves qui les traversent, les déplacent d'un lieu à l'autre, d'un temps à l'autre, reliés l'un à l'autre, cependant. L'un est Kafka, jamais nommé. L'autre, Mme Tchissik, actrice du théâtre yiddish.
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