Près du moulin du Cormouer, Madeleine Blanchet rencontre un enfant abandonné répondant au nom de François. Son état misérable et son innocence face au monde décident Madeleine à l'accueillir chez elle et à aider sa mère de substitution, la vieille et pauvre Zabelle, à garder sa ferme. Mais l'âme charitable de Madeleine, qui est prête à se sacrifier pour les autres, n'enchante guère son mari ni sa belle-mère. Bientôt, l'intelligence de François s'éveille et un lien très fort se noue entre Madeleine et lui, malgré les stratagèmes de la belle-mère et les privations du mari. Avec ce roman paru en 1848, George Sand sublime l'analyse de la dure réalité des campagnes françaises.
François le Champi emménage dans une petite maison avec Zabelle, une pauvre femme qui l'a pris sous son aile en échange de quelque argent pour l'élever. Elle compte sur ce petit garçon qui pourra peut-être lui assurer un avenir meilleur en lui apportant un salaire quand il pourra travailler.
Madeleine, l'épouse de Cadet, meunier et propriétaire de la maison, s'émeut de leur pauvreté et, en cachette, offre la soupe au petit, et d'autres choses pour améliorer leur ordinaire. Elle voit en ce petit garçon une bonne âme, beaucoup de gentillesse, de l'honnêteté et du courage.
Protégé par ces deux femmes, le petit François grandit et devient un beau jeune homme. A la mort de Zabelle, il reste au service du moulin. Mais il est sans cesse inquiété par Cadet, qui voit d'un mauvais oeil sa présence et en veut à son épouse de trop s'y attacher. Des ragots circulant, il est bientôt chassé...
Destin d'un pauvre petit garçon dont l'avenir ne promettait pas grand chose, cette histoire nous entraîne dans la campagne berrichonne, relatant la condition paysanne. On suit volontiers François, pas à pas, le voyant grandir et devenir un jeune homme courageux et intègre.
Le "phrasé" authentique apporte une touche originale à cette oeuvre, puisque l'histoire de François le Champi est relatée par ceux qui l'ont connu.
j'ai trouvé l'histoire un peu lente. comme toujours, il y a beaucoup de bon sentiments, mais je lui ai préferé " la petite Fadette".
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