Le génocide des tutsi du rwanda, perpétré entre avril et juillet 1994, a emporté en cent jours plus d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants ayant pour seul crime le fait d'être tutsi, et dans le cas des nombreux hutu également assassinés, d'avoir caché, protégé ou refusé de tuer des tutsi.
L'auteur, vénusté kayimahe, a travaillé durant vingt ans au centre culturel français de kigali, au rwanda. abandonné par les autorités françaises quelques jours après le déclenchement du génocide de 1994 alors qu'il aurait dû être évacué avec le personnel français, il a été sauvé d'une mort certaine par des soldats belges et a réussi à s'enfuir in extremis avec une partie de sa famille au kenya. c'est à nairobi qu'il apprendra la mort de sa fille aimée, de sa mère, de ses frères et soeurs avec leurs familles.
Réinstallé depuis dans son pays meurtri, vénusté kayimahe refuse d'abandonner à l'anonymat et à l'oubli le million de victimes de cette tragédie. premier acte de ce combat pour la mémoire, devenu sa raison de vivre : l'écriture du présent ouvrage. au-delà de sa propre histoire, ce témoignage d'un survivant décrit cet engrenage infernal et nous interpelle sur l'effarant soutien que la france a apporté pendant vingt ans au régime rwandais, jusqu'au génocide.
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