En 1995, Alain Juppé est Premier ministre. En 2005, il arrive au Québec pour être, une année durant, professeur à l'université.
Entre-temps, il a fondé l'UMP, il a été maire de Bordeaux. Ce temps passé, il rentre en France et se présente de nouveau à la mairie de Bordeaux. Cette absence lui a permis de prendre du champ, d'approfondir des idées, de fortifier des convictions.
C'est pourquoi il publie ce livre, sous forme de lettres destinées à ses enfants, ses étudiants, ses amis canadiens et d'autres.
Une lettre s'écrit à la première personne, elle parle directement et simplement à son destinataire. Donc, rien de compliqué dans ce texte, pas de jargon ni de consensus, ni de démonstration savante, mais le point de vue d'un homme passionné de politique, et qui a pu regarder son pays de loin, avec une grande lucidité. À quelque chose le malheur est bon.
Pour lui, qu'est-ce qui est le plus important dans la pratique de la politique au début du XXIe siècle oe
Savoir pourquoi on fait ce métier. Est-ce un métier ? Quelles sont ses duretés et sa grandeur oe
Vue de loin, à quoi ressemble la France, est-elle en déclin ?
Par quoi tout commence : l'éducation.
Comment faire évoluer l'emploi, la valorisation du travail, les réformes sociales, la résistance au changement.
Comment la mondialisation bien comprise est source de progrès.
Pourquoi l'indispensable Europe et le sentiment national ne sont pas contradictoires.
Le grand combat de l'écologie.
L'immigration, les droits universels de la personne humaine.
Post-scriptum
Il est écrit par Isabelle, la femme d'Alain Juppé. Elle dit avec beaucoup de talent combien ils ont appris au Québec, aimé les Canadiens et pourquoi. Elle dit aussi comment est son mari et pourquoi elle est sa femme.
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