Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
En juin 1940, quand la France dépose les armes, Pierre Drieu la Rochelle se sent tenu de dénoncer, plus que jamais, «les vieilles mollesses» et « l'impuissance bête» des politiciens français. Face à une Allemagne qui s'est revigorée grâce à un «parti unique» - héritage du jacobinisme, recueilli aussi bien par Staline que par Hitler et Mussolini -, il rêve pour son pays du même instrument de salut. Il est déçu par l'attentisme de Vichy, «ce Coblentz intérieur». En 1943, Drieu la Rochelle, au moment de dicter ce «fragment de Mémoires», aura perdu toutes ses illusions sur l'efficacité de son engagement politique. La direction de la N.R.F. et son oeuvre littéraire absorbent désormais son activité (L'homme à cheval, Les chiens de paille, Mémoires de Dirk Raspe, Récit secret... datent de ces années). C'est donc en écrivain qu'il notera ses souvenirs sur la période incertaine de la politique française dans les mois qui ont suivi l'armistice de 1940. Ce témoignage direct éclaire d'un jour nouveau les événements et les personnalités, dont une série de portraits vient compléter les réflexions de l'auteur. L'idée de «parti unique» hantait plus d'une cervelle de cette époque. Dans une étude liminaire, l'historien américain Robert O. Paxton indique la portée de cette notion, présente les divers courants et champions de cette entreprise dans la France de 1940. et montre au surplus que l'Allemagne n'était en rien désireuse de favoriser chez l'adversaire vaincu la création d'une organisation politique comme celle souhaitée par Drieu la Rochelle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron