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Fou trop poli

Couverture du livre « Fou trop poli » de Eugene Savitzkaya aux éditions Minuit
Résumé:

« Par son caractère foisonnant de tentative d'écriture de toute une vie, Fou trop poli peut être, si l'on veut, un roman. Mais, par la brièveté ainsi que par la densité des chapitres, c'est aussi de la poésie sans vers. Du théâtre sans représentation. Une autobiographie fuyante. Un pamphlet... Voir plus

« Par son caractère foisonnant de tentative d'écriture de toute une vie, Fou trop poli peut être, si l'on veut, un roman. Mais, par la brièveté ainsi que par la densité des chapitres, c'est aussi de la poésie sans vers. Du théâtre sans représentation. Une autobiographie fuyante. Un pamphlet merveilleux. Un tombeau sans douleur. Une douleur sans tombeau. C'est aussi un jeu presque oulipien avec le vocabulaire où pourtant se reconnaît à chaque pas la riche personnalité terrestre et terrienne de ce Wallon de Liège et Bruxellois d'Uccle qu'est Eugène Savitzkaya. Eugène, autrement dit le bien né, fête ici, en littérature, "cinquante années de folie", en déchargeant devant nous "trente-sept brouettes de bonne bouse, dix-neuf de terre de taupinière, dix de crottin d'ânesse, quatre de diverses variétés de pommes de terre. [Sans compter] vingt brouettes d'eau limpide de la fontaine du Roy et vingt autres brouettes de terreau extra-fin. Puis des tonneaux d'eau de pluie bruxelloise et des pichets et des pintes de l'eau de la Meuse liégeoise".
Fou trop poli est en effet ce fruit, plutôt toute une grappe de ces fruits, explosant partout dans nos cerveaux leurs graines. La force, l'audace, toujours terriblement concrète, des images, la liberté, voire le culot des enchaînements, cette aptitude caractéristique de l'auteur à passer d'une émotion à l'autre, à se libérer des carcans intellectuels et des abstractions pour s'enfoncer dans les choses sensibles, tout cela est porté dans son dernier livre à son degré de perfection. » (Georges Guillain, La Quinzaine littéraire) Ce texte est paru en 2005.

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