Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Le narrateur ? Christophe Donner lui-même, qui écrit : "On dira que ce livre est narcissique : tant pis - si le narcissisme est l'art de se changer en fleur". On le trouve d'abord en Russie, où il commence un film : dernier défilé du 1er mai et "adieu" des communistes, description des lieux de drague, des tapins misérables, d'une pauvresse qui connaît Pouchkine par coeur, de la violence qui règne dans les boîtes de nuit, de la vie dans les kolhkozes... Après la Russie, l'Inde, ses ashrams, ses gourous - qui en prennent pour leur grade. Regards surprenants jetés sur une civilisation que, très souvent, on ne connaît que par ouï-dire. Mais pour le principal, le roman passe dans les lettres d'amour que Donner adresse à un Nicaraguayen resté à Paris. Un mot qu'il cite ici, de saint Augustin, pourrait le définir : "En effet, le poids entraîne le corps, comme l'amour entraîne l'esprit, où qu'il l'entraîne". De plus en plus, Donner apparaît comme un écrivain "scandaleux" chez lequel domine, de façon primordiale, le sens de l'éthique.
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