Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Fut un temps où les intellectuels (artistes, avocats, comédiens, écrivains, journalistes, médecins, philosophes, scientifiques, universitaires, voire politiques) avaient quelque retenue vis-à-vis du football. Si certains le regardaient en catimini à la télévision, pour beaucoup le football ne pouvait constituer une présence au monde originale et encore moins relever d'une forme artistique. Au mieux, il était une distraction du dimanche. Cette époque est révolue depuis la victoire de l'équipe de France sur celle du Brésil en finale de la Coupe du monde de football en 1998. Les intellectuels sont désormais engagés dans la défense inconditionnelle d'un football paré de toutes les vertus.Dans le prolongement de ses travaux sur la critique du sport, l'auteur veut montrer comment la puissance du football a renversé toutes les barrières intellectuelles, esthétiques, politiques, sociales, idéologiques... jadis élevées sur la base de la raison, de la faculté de jugement, de l'émancipation sociale et de la critique des idéologies. Autrement dit, comment le football a réussi à contaminer en profondeur - l'air de rien et en quelques années - les professions intellectuelles a prioriles moins enclines à se bercer d'illusion sur ce spectacle de mercenaires et à subir la magie des buts ou encore à intégrer la fantasmagorie de quelques gestes dits techniques de footballeurs aux dribbles inouïs, aux shoots si puissants.Que diront les intellectuels au moment de la Coupe du monde du Qatar ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron