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À quinze ans, une enfant est vendue par ses parents au tenancier d'une maison close. Nous sommes en 1903, à l'époque les familles pauvres tentent ainsi de survivre. Après deux jours de mer, Ichi intègre la communauté des courtisanes. Là, elle apprendra toutes les manières du corps, celles de la soumission comme celles qui la protègeront. Ainsi apprendra-t-elle à lire et à écrire comme l'impose la loi aux patrons de ces établissements. Et c'est grâce à l'institutrice qui chaque jour offre à ces femmes la possibilité puis la capacité de s'informer que leur sentiment d'injustice s'éveille.
Ichi est vendue par sa famille très pauvre et se trouve à 15 ans dans une maison close.
Il y a bien sur de la pauvreté, de la dureté, l'exploitation du corps des femmes mais aussi un peu de solidarité et de la rébellion.
C'est joliment écrit mais le rythme est lent, trop lent pour s'attacher aux personnage.
Un livre instructif mais qui m'a laissé sur ma faim.
Comment ne pas se prendre d'affection pour la petite Ichi, vendue par son père à un tenancier de maison close à l'âge de 15 ans. Bien écrit, ce roman décrit la vie dans cette communauté très particulière du Japon. On est loin des bordels clandestins, les filles ici sont "choyées" et éduquées, c'est ce qui leur permettra de sortir de leur condition, grâce à leur maîtresse Mlle Tetsuki, qui leur apprendra, non seulement à lire et à écrire, mais surtout à comprendre comment sortir de leur condition. Le dénouement n'est pas vraiment une surprise, on pressent au fil des pages la rébellion qui germera dans la tête de ces jeunes femmes, mais c'est un livre dont on se détache difficilement.
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