Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Dans une longue lettre à une amie, Fanny l'orpheline raconte les aventures qu'elle a connues après avoir quitté le village de son enfance. Avec franchise, elle évoque son expérience d'un plaisir vécu dans son évidence et sa pleine mesure. L'initiation de Fanny dans une «maison», les circonstances qui la conduisent à faire commerce de son corps avant de retrouver l'amour de sa vie, l'épanouissement érotique dont elle témoigne sont sans nul doute, pour leur accent de vérité, à l'origine du succès de ces Mémoires. Fanny Hill, la fille de joie s'est en tout cas très vite imposé comme une oeuvre de première grandeur dans la littérature érotique du XVIIIe siècle.
Fidèle par son charme et sa vigueur à l'original, la version «quintessenciée» de Fougeret de Montbron - écrivain et libertin lui aussi - permit en 1751 de découvrir en France cette oeuvre qui propose une véritable éthique du plaisir.
On dit que John Cleland (1707-1789), en écrivant Fanny Hill, la fille de joie, a voulu introduire l'élégance et la douceur du libertinage français en Angleterre.
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