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Etienne Dinet ou le regain de la peinture orientaliste

Couverture du livre « Etienne Dinet ou le regain de la peinture orientaliste » de Naima Rachdi aux éditions Chevre Feuille Etoilee
Résumé:

Ce livre remet en perspective non seulement une forme de peinture qui revient à la mode (certains tableaux de Dinet atteignent près de deux millions d'euros et se vendent chez Bonhams, Sotheby's et Christie's) mais fait revivre les traditions séculaires de l'Algérie populaire du XIXe siècle et... Voir plus

Ce livre remet en perspective non seulement une forme de peinture qui revient à la mode (certains tableaux de Dinet atteignent près de deux millions d'euros et se vendent chez Bonhams, Sotheby's et Christie's) mais fait revivre les traditions séculaires de l'Algérie populaire du XIXe siècle et début du XXe. Des traditions dont beaucoup de pays moyen-orientaux se sentent proches et font de l'art orientaliste un marché florissant. Mais, même si Londres et New York s'intéressent à l'art orientaliste, c'est la France qui reste la plaque tournante de l'art orientaliste. Le musée d'Orsay possède un certain nombre de ces oeuvres. Une récente exposition à La Charité à Marseille a eu un succès éclatant.
Immortalisant Bou-Saâda et une Algérie disparue, la palette chatoyante de Dinet (1861-1929) a séduit puis lassé : rejet, oubli qui ont remisé ses toiles, comme celles d'autres peintres orientalistes, dans les greniers et les réserves de nosmusées d'Occident. Pourtant, ses oeuvres battent aujourd'hui les records des ventes aux enchères : musées et particuliers, particulièrement du Moyen-Orient, lui assurent une renommée jamais égalée. Pourquoi ?
Naïma Rachdi nous propose de résoudre cette belle énigme de l'histoire de la peinture orientaliste.
Le destin du peintre converti à l'islam, reclus à Bou-Saâda où il est enterré auprès de son ami Sliman, « peintre officiel » ou presque de l'Algérie indépendante, reste plus encore qu'hier un mystère. Dans un texte vif et savamment argumenté, Naïma Rachdi, professeur à l'université Hassan II de Casablanca et spécialiste des rapports entre Orient et Occident dans l'art et la littérature, nous propose de résoudre cette belle énigme de l'histoire de la peinture orientaliste.

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