Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Le sport est devenu dans nos sociétés un style de vie, une façon d'être et aussi une façon de paraître. Expression même de notre civilisation, il emboîte la marche du progrès par la performance et le record, mais il est aussi le moment de la convivialité et du partage que la civilisation individualiste ne donne que trop rarement. Le sport donne à l'imaginaire la belle communion de la fraternité universelle dans l'enceinte olympique tout en lui offrant l'échappée spirituelle du ressourcement dans la pleine nature. Il est à la fois dans l'immanence de l'être et ses ressorts obscurs - ceux de la passion, de l'excès et de la violence - comme il accède à la transcendance dans le dépassement de soi et l'affirmation de l'absolu.
L'expansion planétaire du sport, qu'elle soit celle du sport pour tous ou du sport d'élite, s'est confrontée à des intérêts multiformes et souvent divergents qui ont précipité les manquements et les dévoiements. Car si la grande masse des pratiquants anonymes vit un sport bénéfique, salutaire et bienfaisant, le sport de compétition et professionnel est traversé par les maux chroniques de l'abus, de la malveillance et du mensonge. Ce sont ces dérives qui mettent l'éthique en demeure de manifester ses propres exigences. L'éthique se doit donc maintenant d'interroger le sport et ses errements. Il lui incombe de reprendre l'idéal des valeurs olympiques de Pierre de Coubertin et d'essayer de comprendre ce que sont ces maux et pourquoi ils gagnent trop souvent les différents théâtres du sport.
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