Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Et surtout j'étais blonde est un texte grave, terrible même. Il y est question de l'acharnement à anéantir l'innocence, la fragilité et la fraîcheur ; de la rage dévastatrice, manipulatrice, meurtrière avec laquelle certains hommes s'approprient les femmes comme s'il s'agissait d'objets. Il y est question de la confusion qu'elles font entre l'amour et la possession, de leur besoin de se leurrer pour avoir le sentiment d'être aimées, de leur nécessité d'imaginer qu'un regard porté sur elles c'est de l'amour, que la concupiscence c'est de l'amour, et de supporter pour cela d'être maltraitées, morcelées, découpées en morceaux, d'être objets, objets de convoitise, de violence, de sadisme. Il y est question du goût installé dès la petite enfance pour cette blessure infligée par le père, entretenue par les hommes abuseurs, et de l'assuétude à être objet d'un abus de pouvoir.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron